Le retour du jus d'ail !!!!!




Après mon demi échec de la semaine passée, je me suis mis en quête de prendre du poisson dans ce lac, je le sens, je le sais, elles sont là quelque part, mais comment????

Je commence donc par amorçer un kilo de boules sur tout l'étang et ensuite je laisserai reposer le tout une semaine, lors de ma séance d'amorçage je remarque une tache de vase en suspension, je m'en approche comme un sioux et là observe 2 carpes de petite taille 2.5 kg grand maximum, tant pis je tente le coup mercredi prochain.

Travaillant lundi, mardi et ayant une tonne de choses à faire le mercredi matin je me résigne à devoir préparer le matos et à partir le mercredi vers 15 heures.

Comme à l'habituée j'arrive sur le lac, m'en vais saluer mon hôte et décharger le matériel, le monte vite car la pluie arrive, les nuages se font de plus en plus menaçants.

Juste le temps de monter mon biwy que le déluge tombe.

Il est maintenant 16 heures 30 lorsque tout est en place, la pluie ne cessant pas de tomber je reste au chaud près de mon poële, la nuit tombe rapidement et c'est là que se produit le cauchemar je me renconte que j'ai oublié mes bouquins.

La nuit est bien tombée et pas le moindre soubresaut d'euroswinger j'ai la dale, il me faut des départe avec du poide au bout, ah tiens un sandwich on va déjà commencer par ça.

Lla soirée est des plus mortelles seul sans un bouquin ni un bip avec cette pluie je me fais c..... comme un rat, tiens parlons-en de ceux-là.

22 heures je me déçide de m'en aller à mes phantasmes les plus fous concernant celle avec une grosse paire d'écailles bien entendu je suis fourbu cette matinée a été des plus mortelles aux caisses au guichet avec le désir d'aller plus vite pour être au bord de l'eau, il m'est même passé par la tête d'utiliser la technique de mamy tromblon, je ne l'ai pas fait mais ce fut à un cheveu, je pars dans mon sommeil en priant pour être réveillé par un hurlement.

Tout ce qui me réveilla vers 1 heure 30 du matin, je vous laisse deviner....... des rats ils sont en train d'essayer de trouer mon tapis de sol, je pars donc à la chasse pour les éloigner, tiens ils ont fait un petit trou juste à côté de mon filet à bouillette, tiens seraient-ils en manque.

Mais soudain un énorme plouf se fait entendre au milieu de l'étang, je sors et vois les reflets dans la lueur de la lune, toi ma moumoune tu seras pour moi, je balance un sac soluble avec des pellets et une bonne bouillette boostée (celle qui rend fou ou qui vous tue).

Et ben non elles me boudent les garces, le voilà déjà lui le soleil, un brouillard épais recouvre rapidement l'étang et puis le pourtour des berges, là je suis seul au monde éloigné de tous en pleine osmose avec dame nature et les rats bien sûr.




Je prends donc le petit déjeuner, retire mes cannes, m'en vais saluer mon hôte qui est déjà debout autour d'une tasse de café et utilisation de ses sanitaires on prend vite goût au confort.

9 heure 30, le soleil me réchauffe moi et mon cerveau qui est encore en pleine effervessence, un éclair de génie me traverse l'esprit mais oui bien sûr je vais les leurrer.

Me souvenant que Capou m'avait expliqué qu'il avait observé une carpe aspirer à trois reprises une branche avant de voir que cela ne se mangeait pas, je déçide donc de jouer sur leur comportement opportuniste, là ma dernière bouillette fluo orange de 20mm montée en zig rig (bouillette décollée sur toute la longueur du bas de ligne), je lance sur ma gauche au milieu de l'étang mais ça ne me plait pas je ramène, lance un peu plus loin et là oui une tache de dur c'est parti.




Je m'adonne à la photographie lorque biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip, je ferre, je reçois en retour un rush violent de 15 mètres sans que je ne puisse stopper le poisson, là c'est sérieux ça fait plus de 2 kg un combat que je ne puis expliquer avec des mots tellement il est intense pour moi.

Elle est rentrée dedans cette belle miroir, elle est superbe de plus elle est vierge la pucelle c'est rare pour une telle dame à notre époque.


regardez-moi cette bouche!!!



La pesée est impitoyable 6.700 kg ça monte, je remets ma bête à l'eau et m'empresse de relançer exactement à la même place, juste le temps de m'asseoir que biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip la même chose se produit c'est indescriptible je suis avec un ange au bout de ma tige de carbone.


une jolie commune de 4kg



Toujours le même scénario, mais cette fois il me faudra une heure avant de démarrer, malheureusement je décroche et voilà où je m'arrêtai pour cette fois, j'ai sorti 2 poissons à la beauté incroyable avec des bouches charnues sans la moindre trace de piqûre du poisson en super forme qui bataille dur.

Je m'en retourne au monde moderne en rêvant de ma prochaine sortie dans 15 jours, j'en ai retenu une leçon de cette sortie c'est qu'il ne faut pas hésiter à bien analyser la situation avant de se résigner à attendre le cul dans le bed, rien n'est jamais perdu, mais il me reste encore un petit goût amer où sont les THONS je les veux, je les aurai, le retour du jus d'ail et ma vengeance sera terriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiible.

Publié par Carpo le 21-11-2003
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