C’est aux cours d’une soirée que nous décidons Grégory et moi d’organiser un week end de pêche. Après une longue discussion nous nous mettons d’accord pour une session de 48 heures sur un canal encore naturel. Vendredi 21 /11/2003 nous prenons la route en direction de ce fameux canal, après 1heure 15 de route nous voila enfin arrivés et bien contents d’être là car la route nous semblait longue. Il est maintenant deux heures, après avoir effectué un rapide repérage nous décidons d’opter pour un poste qui nous semble être productif, après une bonne heure de travail pour monter le campement nous tirons enfin nos lignes, trois heures trente les lignes sont à l’eau, le poisson pour cette période est encore fort en activité, il y a des saut dans tous les coins . Ce n’est que trois heures trente plus tard que nous avons notre premier départ : je ferre et prend tout de suite contact avec le poisson après un joli combat de 15 minutes une belle commune de 10 kilos rentre dans notre épuisette, notre week end commence en force et après un beau combat sur le matelas de réception nous relâchons ce beau poisson.

10kg de toute beauté

reviennnns, la photoo !!!

Après toute cette agitation cela nous ouvre l’appétit, après ce bon repas préparé avec amour de Grégory nous allons nous coucher le ventre plein, après une partie de carte nous décidons enfin de nous reposer tout en restant a l’affût du moindre BIB. 24heures 40 on entend le bruit strident d’un de nos détecteurs, Grégory sort , ferre et ramène une petite commune de 5 kilos

5kg

Nous remettons le poisson à l’eau sans trop tarder et en remettant le poisson à l’eau je m’étale le long de la berge , nous retapons la canne et retournons nous coucher , 3 heures 45 BIB nous nous redressons et d’un coup le détecteur s’emballe Grégory ferre mais pas de chance elle se décroche en plein milieu. Le jour se lève nous replaçons les cannes et préparons notre festin le moment le plus important de la journée.

Vive le pain perdu

La journée est très calme pas un BEEP et pourtant elles sautent sur nos postes après avoir désespéré nous décidons de tirer une ligne à 150 mètres sur notre gauche. 1heure plus tard bingo départ elle s'est défendue comme une grande malgré son poids 7kilos 500.

La journée s’achève sans le moindre BEEP; il commence à faire noir et nous retapons les cannes. 19 heures nous sommes bien installés dans nos duvets en pleine discussion et un départ violent fait trembler le carpo. Je sors tant bien que mal de mon duvet et ferre le poisson ; je pense que je suis accroché sur le fond mais non c’est bel et bien un poisson et c’est même très lourd je crie après Grégory et je lui dis que c’est son record et lui repasse sa canne : elle tire comme une bête et ce n’est qu’après 35 minutes de combat que nous voyons le poisson en surface pour la première fois et après quelques minutes rentre dans l’ épuisette. Nous sommes fous de joie, surtout Grégory, quand nous voyons la bête dans l’épuisette nous la pesons : verdict 20kilos tout rond nous immortalisons ce moment qui restera gravé dans nos mémoires; après avoir remis la bête à l’eau, nous l’avons baptisée en ouvrant une bouteille de champagne .

20kg le reccord de Grégory

Voila une nuit qui commence bien nous sommes àpeine installés dans nos bedchairs en train de discuter de ce fameux poisson qu’un départ vient casser notre discussion, je cours et ferre mais le poisson cette fois ne se rendra pas dans l’épuisette. Trois heures plus tard nous ne sommes pas encore remis de nos émotions qu’un autre départ vient nous troubler sur cette même canne et une superbe Miroir de 10 kilos se rend à nouveau dans nos bras .

3 heures 45 départ de nouveau et Grégory met au sec une superbe Miroir de 16kilos nous la déposons sur le matelas et à peine retournée une autre canne démarre , voilà qui se termine par un magnifique doublé de 16 kilos et de 13 kilos

Notre doublé 16 et 13 kilo

La 13 kg de notre doublé

En remettant ces superbes poissons à l’eau une autre démarre à nouveau mais pas de chance la carpe en démarrant embarque mon repère et là c'est l’inévitable décroché Grégory ramène le repère et nous le replacons .

7 heures : le jour se lève nous retapons les cannes et au coté d’un bon petit déjeuner nous discutons de la session, nous pensions que la saga était terminée mais non nous enregistrons encore deux départs mais malheureusement pas de poisson, et voilà une session que nous n’oublierons pas de si tôt, il est maintenant l’heure de plier bagage mais nous avons juré que nous reviendrons et c’est ce que nous appelons une session d’enfer.