Carpes champagne !


Et oui, c’est ça la belle vie…



La théorie du bouchon de champagne, voilà une des rares « théories » carpistes que j’ai pu vérifier. Enoncer par Fabrice et gauthier, j’y adhère aujourd’hui entièrement. Mais qu’est ce donc cette « théorie » ?

Au risque de décevoir les apprentis chimistes, il ne s’agit pas là du nouvel ingrédient magique qui provoquera des départs en rafales, mais bien d’un petit « délire » entre carpistes.

Désireux de se faire une petite pêche, nous décidons, Fabrice et moi-même, de nous rendre au bord du domaine public pour une nuit, que nous espérons secrètement riche en babars…

Le poste n’est pas amorcé, mais ça ne nous pose pas de problèmes, nous allons essayer de trouver le poisson dans un premier temps et de l’intercepter par la suite…Nous arrivons en soirée et, après nous être monté, nous nous installons tranquillement au bord de l’eau dans les bedchairs, afin de contempler l’eau…

De la théorie…

C’est à ce moment là que Fabrice me relate sa théorie que je mets en ver pour vous : « Le bruit d’un bouchon amène dans la nuit un thon… ». Et cette théorie c’est déjà vérifiée lors d’une pêche précédente, lorsque, après 3 nuits de capots, ils touchèrent un thon, dix minutes à peine après avoir fait sauté le bouchon…

à la pratique !

Après avoir dégusté ce délicieux breuvage, vers 1h du matin, nous allons chacun nous installer dans nos biwy respectif, en espérant être rapidement réveillé…A peine suis-je couché que mon swinger vient à pendouiller…Je ferre et comme à l’habitude, ramène une …brème! Je demande à Fab si c’est dans sa théorie de prendre une brème. Il me répond que c’est le bruit de la kriek ouverte précédemment et non celui du champagne qui a amené cette brême…Je me recouch donc et je ne tarde pas à m’endormir. La nuit est chaude et étoilée.


Sans commentaires…



Vers 5h15, je suis réveillé en sursaut pas le bruit strident de ma centrale delkim qui n’en peut plus de cracher ses décibels auprès de mon oreille. Je sors rapidement et pars ferrer. La bobine tourne sans arrêt. Je prends contact et sens directement que c’est sérieux. Après 10 minutes d’un beau combat, fab épuise mon poisson. Apparemment c’est du solide car il peine à l’amener sur le tapis. A la lueur de la frontale, nous découvrons une splendide commune massive, un thon comme on les aime ! Nous la plaçons au sac, en attende du soleil, afin de réaliser de beaux clichés et de lui permettre de se remettre de se combat en force.


Un beau poisson massif comme je les aime.



Journée paisible…

Nous restons éveillé et contemplons le levé de soleil, malheureusement occulté par des nuages.
La séance photos se déroules sans problèmes, la belle réclamant sa part du breuvage…La remise à l’eau se fait avec délicatesse. Nous passons ensuite la matinée à chasser les guêpes, étant donné que nous avons eut la bonne idée de nous installer sous un pommier…


Elle mérite aussi d’y goûter !



Horreur ! ! !

Vers 15h, alors que nous sommes derrière mes cannes, une nouvelle touche en retour se produit. Je ferre et là, je me fais atteler comme jamais je ne l’ai été jusqu’à maintenant ! Ma tresse se dévide à vue d’œil et ma main chauffe sur la bobine. Je ne sais rien faire, c’est elle qui dirige tout ! Après m’avoir pris 50 mètres de tresse, elle revient lentement. Je pense avoir là un nouveau thon, mais non, il n’en sera rien puisqu’il s’agit d’un petit poisson, mais quel combat !


Carpe en gros plan, pas pour tromper, mais pour mettre en
avant les "blessures" volontaires dont elle a été victime...



Fab me la pose sur le tapis et là, c’est l’horreur. Sa queue est entaillée, sa dorsale coupée sur les trois quarts de sa longueur et une autre nageoire cisaillée. De plus, sa gueule est spéciale. Nous l’avions prise pour une carpe MOPSE au premier regard, mais après avoir vu les traces de blessures, nous nous sommes demandé si on ne lui avait pas arraché la moitié de la gueule étant plus petite ! Quel acte odieux ! Et surtout inattendu étant donné que la majeure partie des poissons pris là-bas sont vierges ou en tout cas pas abîmé.


Mopse ou gueule arrachée…



Et c’est sur ce fait désagréable que nous terminerons cette petite pêche, fort bien sympathique et par moment plus qu’hilarante…


Voilà donc une théorie nouvelle, que nous vous conseillons d’essayer au plus vite. Elle permet de boire un bon verre entre potes, dans des quantités somme toute plus que raisonnable. Et le prix d’une telle bouteille n’est pas supérieur à un kilo de bouillettes du commerce de certaines marques…mais beaucoup plus efficace !

Publié par Nico le 20-08-2004
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