Tout commence un mardi, jour de semaine comme tout les autres et dont je n’ai nullement l’habitude de pêcher…

Je regarde l’horloge, il est 16h45 et ma mère vient d’arriver donc pas besoin d’aller chercher ma sœur.

Une idée me traverse l’esprit plus rapide qu’un éclair « J’irais bien pêcher aujourd’hui » surtout que le goût amer du capot que le week-end passé m’a gracieusement donné me reste encore dans la bouche. De plus, les journées s’allongent et le soleil se couche vers 9h30.

15 minutes plus tard mon chariot est chargé et je me dirige vers le lac.

Il est 17h10 quand j’arrive sur les bords du lac et me cherche un bon poste pour développer du poisson sans amorçage au préalable, le choix est vite fait, je pêcherai à l’entrée du lac où les fonds sont nettement moins profonds.

Le poste approprié pour les pêche rapides

Après une bonne demi-heure mon matériel est enfin monté et mes cannes propulsées de manière stratégique.

Du fait que la pluie a chassé toute la nuit, les eau sont très sombres et la rivière qui alimente le lac ramène toutes sortes de petites particules ce qui annoncent l’arrivé du poisson vers l’entrée du lac.

Une canne dans le lit de la rivière qui se trouve à une 15e de mètres du bord eschée d’un frolic avec quelques-uns un de ceux-ci dispersés autour de mon montage.

Un montage qui passe partout !

Mes montages seront créés a partir d’un montage en dérivation surmonté d’un lead-core de +ou- 80 cm avec un plomb de 80 gr ce qui me semble assez pour des lancés appuyés tout en gardant un bon autoferrage

Le frolic a déjà fait ses preuves

Ma 2e canne elle sera lancée de l’autre coté de l’étang où le passage du poisson est très fréquent.Mon attente est assez longue, je m’installe confortablement avec le peu d’affaires embarquées.Les premiers Bips se font entendre sur ma canne de gauche sans qu’un départ se produise mais je reste très confiant.

Il est 19h25, je suis en train d’essayer de débloquer une bouillette de mon cobra quand mon détecteur entre dans une course que seul moi peux arrêter, mon cœur martoque tel un marteau piqueur crevant la roche. Je ferre, c’est lourd… ce n’est pas une petite comme j’ai l’habitude de faire en pêche rapide.

Je ramène mais ce poisson a été piqué dans le bord, elle me fait un rush spectaculaire jusqu'à atteindre l’autre coté du lac et je la vois qui s’approche des branches présentes dans l’eau, c’est décidé je bride fort… elle fait demi-tour et j’arrive enfin à la pomper mais ses puissants coups de tête font plier ma canne comme jamais.

Après 25 minutes la belle sort vaincue de ce magnifique combat. Le peson indique 11Kg et je suis content.

11kg, belle prise pour mon début de saison.

La remise à l’eau en douceur est bien entendu appliquée.

Le respectable NO-KILL

Une fois mes cannes relancées, mon attente continue.Je regarde les photos de la belles quand quelques bips se font entendre sur la canne de gauche mais rien de plus.

Le ciel me menace d’une belle pluie et le soleil est en train de se coucher quand je décide de remballer doucement.


Il est 9h10, le chariot est chargé et je reprends la route de la maison.

Des journées comme celle-ci… Tout simplement SUPER

Yeahh !!!

La prochaine fois, j’écouterai directement mon esprit quand il me dira « Vas à la pêche » .


Anthony