S’il y a bien un mot qui pose actuellement pas mal de problèmes sur les forums carpistes, c’est bien la notion de respect et « d’éthique carpiste ». Je ne vais pas me lancer dans un débat sur ce qu’est ou n’est pas un bon carpiste, je vais simplement vous faire part de faits que nous voyons souvent au bord de l’eau, en vous laissant le soin d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Cette page n’est pas un article mais simplement un petit panoramique de notre quotidien de pêcheurs de carpes.

Il y a 2 ans maintenant. Lors d’une session estivale avec Arnaud, au détour d’une île pendait une poule d’eau, accrochée solidement à un nylon de 35 centièmes environ. De retour sur ce même plan d’eau cette année, ce n’était plus une poule d’eau qui était meurtrie mais 6 poules d’eau et 4 hérons.

Alors, doit-on tolérer de tels actes de barbaries ? Que celui qui n’aime pas les oiseaux ne pêche pas les beaux plateaux avec des appâts de couleurs vives.

Il nous arrivé fréquemment de retrouver des carcasses de poissons au bord des lacs et rivières. C’est une chose tout à fait normale et çela fait malheureusement partie du cycle de la vie et ça permet aussi de nourrir quelques rapaces.

Mais lorsqu’il s’agit de retrouver le cadavre desséché d’un silure dans le bois, à plusieurs mètres de son cadre de vie, on ne peut plus parler de mort naturelle je pense. Doit-on obligatoirement tuer un poisson qu’on n’apprécie pas ?

(Photo de Olive)

Les brèmes aussi sont souvent la proie de pêcheurs peu scrupuleux. Même si ce poisson est gluant et peu attirant, il mérite tout notre espect. A quoi bon pêcher à la grande canne, posé de 10 cm sur le fond si on n’aime pas la brème ?

Trop souvent des « carpistes » négligent les petites carpes. Ils oublient trop souvent que les grosses qu’ils traquent ont été petites un jour. Est-ce que ces nouveaux-nés ne méritent pas tout notre respect ?

Certains semblent ne jamais emmener leurs détritus chez eux, dans un sac poubelle. Parmi ces personnes il y a de nombreux « carpistes », des pêcheurs de carnassiers, des pêcheurs au coup, des riverains qui jettent leurs poubelles dans nos rivières et canaux bref, trop de monde.

Doit-on toujours subir les mêmes décors après les crues ?

De même, certaines usines ne respectent pas du tout les normes en vigueur en matière d’environnement. Il se cache toujours un problème financier là derrière. Mais jusqu’où peut-on aller pour gonfler son salaire ? Où est la limite de l’acceptable ? Pensez également aux catastrophes maritimes de ces dernières années, notamment avec l’Erika.

Il y a tellement de belles choses qu’il serait dommage de tout gâcher vous ne trouvez pas ? Il est certain qu’on ne saurait pas changer les gens, mais si tout le monde emportait ses détritus en fin de session et que TOUS les poissons étaient remis à l’eau sains et saufs, ce serait déjà un bon début vous ne croyez pas ?

@+, Gauthier