L'amitié 3/3
un site magnifique
C’est alors que 6 mois à l’avance (nous étions alors au mois de décembre 2004) que cette idée germa dans mon esprit…Renseignements pris, il fallait une eau où la pdn était praticable (forcément), un cadre convivial, et des acteurs sympas, après plusieurs mois de discussions intenses sur Msn et au téléphone, les binômes étaient finalement formés :
Capou et Coyot,
Francis (qui vint finalement seul puis avec Anthony cpb)
Pomilo et Vincent alias la moule,
Fabian (mon beauf ) et moi Carpvador….
Rendez-vous était donné avec mon équipier de beau frère à 10h chez moi….
Finalement nous sommes partis à …..11h00…. Pas grave j’ai l’habitude, nous prenons alors la route chargés comme jamais, le remplissage du coffre a fait l’objet d’une étude minutieuse, et je bénis l’idée que j’ai eue le jour où j’ai acheté mon coffre de toit, sans oublier d’avoir choisi un moteur Hdi car les montées ardennaises sont dignes des montagnes russes .
L’itinéraire est simple 150km d’autoroute et 10km de petites routes ardennaises au total 160 Km à parcourir mais surtout la hantise des travaux sur l’E411, finalement ça se passe plutôt bien, sauf à l’échangeur de Bastogne une sortie avant L’église où mon téléphone qui sonne indique Capou qui me signale que je dois sortir avant l’ échangeur : trop tard, je suis en plein dedans.
Il est alors 13h30
Bah tant pis on va attendre un peu … mais la circulation reste à l’arrêt, les gens sortent de leur voiture pour voir ce qui se passe, j’attends patiemment pendant trente minutes le temps que je trouve une faille afin de me glisser vers cet échangeur en espérant trouver mon chemin par un détour… J’arrive à la sortie quelques kilomètres plus loin des panneaux avec des noms de bleds inconnus
Tiens Martelange ? Capou m’ a quand même dit de suivre Martelange c’est ça ? Oui sûrement allez c’est parti, par monts et par vaux j ‘y arrive finalement , ha zut c’était Marbehan qu’ il avait dit arfffffff, tant pis je me renseigne à une personne du crû très très sympa, qui m’ indique sans peine le chemin à travers une magnifique forêt, vous pouvez pas vous tromper c’est toujours tout droit (hein Fabbe) mais j’en profite tout de même pour prendre le permis sur place vers 14h45 et, 45 minutes plus tard, j’arrive en vue des Forges Basses enfinnnnnnn, le cadre est superbe , le temps est radieux, je suis accueilli par Francis alias Morpheus , qui après l’installation de ma petite famille dans les très belles chambres du gîte, me montre le pourquoi de ce périple de près de 4 heures 30 et de 227.5km…
Il est alors 15h30
Des mois à attendre cette session qui hantait mes nuits il me hâte de découvrir les postes car rien qu’en photo c’est alléchant (merci Anthony CPB) Je roule au pas en suivant Francis et il me présente les lieux, il y a 4 postes du 4 étoiles tout confort , spécial dormeur, un vrai green de golf (le 1 équipe Capou Coyot), le spécial capot (le 2 désolé Francis trop tentant) le 3 carpes en ¼ heure (le 3 équipe Pomilo la Moule) et le poste de fou (le 4 escarpé à souhait mais certainement le meilleur de tous)
Au départ, le 1 m’était destiné mais finalement une défection de dernière minute et le 4 me tend les bras, je l’ai eu je peux vous dire que j’ai pas été déçu, j’ ai même dû regarder Cliff Hanger pour pas me planter…c’est tout dire, je remercie encore Francis pour les renseignements judicieux dont il m’a fait part concernant la pêche à Mellier… et le cours accéléré de dépose des lignes en bateau….(merci aussi à Fabrice et à Carpo)
oooooh mon batôôoôô
Le poste 4 haaaaaa, on arrive près du pont, mon sang se glace , les photos étaient loin très loin de refléter la réalité, on descend 5-6 marches très pentues, il y a des arbres et des racines partout, et même une source c’était donc ça le fameux frigo ( hein Fabrice), place minimum pour le bivvy deux personnes qui est sur la pente lolll, gaffe où on met les pieds sinon à la baille , dans l’eau, obstacles tout azimut ,droite , gauche , devant, un dénivelé de 5m environ entre l’eau et le chemin d’ accès woaw le pied quoi. Le revers de la médaille c’est derrière nous c’est plutôt bruyant et ça pèse quelques tonnes enfin on s’y habitue
Le matériel est déchargé fiévreusement, les graines, les pellets les boules tout est là, les cannes sont montées rapidement, tout comme la tente , on installe les bedchairs , nous sommes prêts reste encore le bivvy à ranger et après, on va manger un bout. Excités nous nous rendons vers le lieu de ravitaillement et observons les postes de nos amis. Au trois, pas un bruit, un calme quasi religieux… au deux Francis n’est pas là il prépare déjà le BBQ, au 1 Capou est confortablement installé dans son bed et à moitié mort de faim, car d’après lui il m’attendait pour manger , arghh j’ai failli le tuer alors, lolllllll Francis est à pied d’œuvre pour faire prendre le bbQ tandis que Capou s’impatiente devant toute cette viande.
Le temps que le BBQ se prépare Francis et moi partons à la découverte de mon poste en bateau grande première pour moi . Départ du 2 et là les premiers soucis apparaissent : le peu de profondeur sur les 40 premiers mètres entre 40 et 80cm puis on découvre le lit de la rivière avec son mètre 20 de fond et ses branchage invisibles dont certains apparaissent avec les rayons du soleil….
les enfants aussi en profitent
Mmmm ca sent la carpe par ici.
Nous remontons le poste vers la droite donc d'aval en amont, ce n’est que succession de spots plus prometteurs les uns que les autres : branchages, buissons affleurants, dénivelé, cassure, le tout en suivant le lit de la Mellier qui alimente le lac, l’embouchure est une valeur sûre paraît –il où de très gros poissons sont présents et quasi indélogeables quoi que (la prochaine fois je tente le coup)…
Ce poste est un lieu de passage obligé et d’après Francis, les semaines précédentes, pas mal de poissons y stationnaient, profitant des bienfaits du soleil printanier. Sur une après midi ce n’est pas moins d’une trentaine de poissons que nous avons pu observer déambuler nonchalamment dans le courant , des truites, des brochets mais majoritairement des carpes et deux trois gros amours… ce qui confirme les dires de mes observateurs qui m’avaient dit que le 4 était synonyme de carton en ce moment, mais entre les impressions et la réalité …il y a souvent un gouffre…
J’emporte un seau de graines, un sac de bouillettes, quelques pellets et c’est parti pour la dépose de la première ligne… Finalement les 4 lignes sont placées en éventail devant moi et à droite, accompagnées de quelques poignées de graines, de pellets et quelques bouillettes éparpillées, entières ou coupées en morceaux.
Tight lines (lignes tendues) ça pêche
Enfin ça pêche, il est alors 17h et je me rends au poste un pour prendre des nouvelles du dormeur…Nous attendons impatiemment le Coyot, qui apparemment fait bonne route.
45 minutes plus tard soudain mon Gsm sonne , dépêches toi , viens vite , la voix excitée de mon beauf m’appelle à la rescousse car je l’ai laissé seul, avec comme aide Mathieu 6 ans sur l'enfer bay comme j’aime appeler le 4, olééé une course de 400m au pas de charge, han dei, han dei, j’arrive essoufflé comme pas deux sur le poste, où j’observe la fin du combat avec une furieuse petite commune qui sera rapidement pesée et photographiée
on n'est pas capot lollll
4.2 kg, bon début, comme dira Fabian : « on n’est pas capot », nous allons rapidement retendre la ligne gagnante, j’en profite pour briefer mon équipier sur les lieux présumés de passage des belles et de réamorcer ces spots très légèrement par quelques boules coupées en morceaux afin de stimuler nos amies.
trop coooooool le bateau
Nous regagnons le bord et faisons faire un tour en bateau à Mathieu qui sans aucune peur s’embarque pour une balade de quelques minutes sur l’étang, ce qui lui a beaucoup plu. Nous nous dirigeons peu après vers le 1 afin de profiter d’un bon bbq il est alors +- 19h et Coyot est là, lui aussi a été victime des embouteillages…
Nous allons enfin pouvoir tester ou plutôt vérifier les capacités de chef coq de Morpheus sa réputation l’ayant précédé comme on dit, j’étais prêt à déguster et bien je n’ai pas été déçu loin de là…
Quoi qu’il en soit le reste de la soirée se passa dans une ambiance folle avec, vers 20h la visite d’un membre du site, j’ai nommé Anthony cpb avec qui nous avons passé quelque temps et lui en profita pour passer la dernière nuit avec Francis au poste 2
Et après son départ nous sommes restés attablés à quatre ou cinq (excellent le cappucino Coyot) partis dans de folles discussions carpes évidemment, vers 22h30 un départ se produit au 1 d’après Morpheus il s’agissait du départ de 11h, effectivement je dus une fois de plus revenir à mon poste épuiser une petite miroir de 4 kg…
Après ce départ la ligne fut rapidement retendue en bateau dans le noir absolu avec l’aide de Francis encore et toujours… quand c’est la première fois ça surprend…
Après cette première, nous sommes retournés au Lodge pour continuer nos discussions et ce jusqu’à tard dans la nuit…
00.10 en dégustation de merguez, rebelote décidemment pas moyen d’être peinard lollll, je ne m’en plains pas retour forcé au 4 pour y épuiser une 5.5
Lors de mon retour vers 1h30 étant à table avec Francis et Capou subitement en pleine tchatche je demandais le silence… et là un bruit faible qui ressemblait à un départ nous parvenait et Capou se précipitait pour aller aux nouvelles se retrouva à plat ventre sur la pierre bleue, ce moment de surprise passé nous nous précipitons dehors afin de voir ce qui se passait et nous trouvons Coyot dans son premier combat nocturne.. en tresse qui plus est, le poisson se défend âprement, ses moindres réactions sont perçues par Coyot qui n’est plus sur terre il est là haut dans ce ciel étoilé, il plane mais reste néanmoins très concentré pour mener ce combat à terme et nous percevons dans les lueurs des frontales une magnifique commune, le poisson est emmailloté dans un cri de joie collectif, Capou et moi affirmons que son record (dix kilos à ce moment là ) est battu, c’est aussi l’avis général, mais combien pèse t- elle, tout le monde s’affaire autour de la belle avant de la sortir de l'eau, un seau est rapidement rempli afin de la mouiller.
Coyot manque alors de se décrocher la mâchoire tant sa satisfaction est grande, yessss,yessss, le bonheur est collectif
joie collective pour un poisson d'exception
la belle est encore dans l'épuisette que biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Capou s'empresse d'aller ferrer, et profite de l'apathie de son poisson pour mener rapidement à terme le combat, la sonnerie de mon Gsm retentit, tandis que Capou s'applique pour immortaliser ce doublé nocturne de commune et me voilà reparti pour une course nocturne au travers du brouillard qui vient de tomber, il est alors 2h15 du mat et nous sommes déjà satisfaits de notre venue car j’épuise alors une splendide miroir de 8kg avec toute la bande à mes côtés ou presque ce poisson nous comble pour cette première nuit, riche en émotions….
la soirée des communes
Mais hélas, ça s’arrêtera là nous n’aurons plus de départ jusqu’au lendemain
Je décide de mettre le réveil à 5 heures pour retendre les lignes mais profitant du chant des oiseaux et de la chaleur du bivvy je reste couché jusqu’aux environs de 6 heures à laquelle les lignes sont retendues avec soin et je constate que les lignes pêchaient bien, donc j’en déduis pas de passage de poissons, les amorçages ont quant à eux été dilapidés, donc peut-être un problème de présentation, quand on sait que le fond est très vaseux, je me décide donc à faire décoller l’esche de deux lignes sur 4.
7h30 les 4 lignes sont retendues, et vers 8h je vais aux nouvelles pour voir où en est le petit déj, tous les postes sont silencieux ont-ils eux aussi eu une « mauvaise nuit ? ».
combat en solo
sacrée combattante
Je vais aux nouvelles au Lodge, le seul que je trouve là, fidèle au poste est Francis toujours à pied d’œuvre, je me restaure avec quelques couques et en profite pour me doucher, puis rapporte des couques à Fab et signale au passage que le petit dej est servi aux autres postes, c’est alors au tour de Fab d’aller se doucher et de prendre des nouvelles de sa petite famille.
Le bilan de ces premières douze heures est positif pour nous avec 4 poissons tous les quatre sortis par Fabian 4.2, 4 , 5.5 , 8kg
Suite au bbq tardif de la veille nous avons décidé d’un commun accord que le BBQ du soir serait avancé à midi, histoire de profiter de la période bénie du crépuscule et vers 10h Francis est déjà en train de s’affairer autour du feu pour nourrir la meute de pêcheurs affamés par une de folie.
y a pas que les pêcheurs qui sont déchaînés...
Nous comptabilisons deux poissons de plus à 11h (6 et 5.5 kg) et peu après, juste avant d’aller nous restaurer, un nouveau départ sur la canne de droite, le poisson démarre comme une fusée et décrit un arc de cercle d’environ 50m et fait un joli remous en passant au-dessus du haut fond et se bat comme un beau diable mais se résigne tout de même à baisser les armes et j’ ai la surprise d’apercevoir ce qui reste le plus beau poisson d’un point de vue beauté, auquel j’ai eu à faire je n’ai jamais eu la chance de toucher pareil poisson, avec des couleurs incroyables …avec une défense incroyable avec ses 5.5 kg de muscles
un poisson en or....
Vers 14h30 après un plantureux bbq nous sommes retournés au poste suite à un départ et je suis parti désoucher seul mon premier poisson et dans ma précipitation j’en oubliais mon épuisette, j’ai dû désoucher le poisson à la main car la tête de ligne étant enroulée autour d’une solide branche avec au bout une petite miroir de 3-4 kilos environ que j’ai décrochée dans l’eau du sport ça c’est sûr…ce qui porte notre total à 8. Mais en fin d’après midi deux autres poissons viendront récompenser le bon positionnement de nos lignes, avec cette fois une moyenne à la hausse avec respectivement 5.4 et 6.6 kilos, ceci est dû peut-être au fait que je ne pose plus à ras des branches, mais plutôt vers le milieu du lit de la rivière et aussi que je pêche aux graines isolées c a d 1 ou 2 au lieu du chapelet de graines traditionnel.
Un autre départ se termine par la rupture de l’épissure du leadcore fatigué sans doute de subir mes tortures lors des combats dans les branches…
Durant cet après midi nous avons pu nous rendre compte qu’une partie du cheptel était, comme nous l’avait signalé Mr Carmanne, propriétaire des lieux, remonté sur notre poste pour aller s’établir dans l’embouchure méga encombrée de la Mellier, nous avons tenté de les faire sortir de leur repaire, en posant à proximité des branches et ce dans l’embouchure.
Pour la nuit nous nous sommes décidés à tendre deux lignes face à nous et deux lignes dans les entrées d’eau de part et d’autre de l’îlot, la nuit promettait d’être chaude la dernière ligne fut tendue vers 20h30, tout était en place y compris les bacardis qui sont au frais pour fêter le prochain départ, la nuit tombait doucement , la température restait quant à elle clémente, mais éreinté par la nuit précédente, nous avons sombré dans un sommeil qui fut de courte durée car à 21h la centrale me déchira le tympan et la sortie rapidement , Fab s’empare de la canne et ferre quelque chose de lourd et lent, yesss je me prépare déjà à devoir sortir le bateau, il n’en fut rien, le poisson se bat bien mais reste en plein eau sans chercher les obstacles et finalement j’épuise une longue miroir de 8.5 qui constitue alors le record de mon beauf.
satisfaction nocturne
Nous avons à peine le temps de retendre et de nous recoucher qu’à 22h30, un départ qui se décroche rapidement nous surprend et ne nous laisse pas de répit, nous nous recouchons vers 23h un peu surpris car il s’agit du premier loupé de la session mis à part la défaillance matérielle de l’après midi sur 14 départs, pas mal…mais j ‘y pense 13 aie… Fabbe est superstitieux j’espère que ça ira cette treizième carpe…
00.10 départ puissant, Fab ouvre le moustiquaire j’enfile mes baskets, m… ma frontale tant pis 1 m plus bas zut j'ai perdu une shoes… Fab m’installe la frontale comme il peut dans le noir, le poisson se débat mollement et revient tranquillement, bip bip… ha zut il a dû embarquer la deuxième canne, tans pis on verra… je pompe , tiens ça bouge plus, souchée ??? pas possible la zone est libre sur plus de 30 m, j ‘éclaire alors la surface et là je me demande comment c’ est possible…, j’entrevois le poisson en surface à 20m du bord, que vais-je pouvoir faire ???
Je me décide à aller chercher qqun, car à deux pour aller chercher un poisson en bateau et démêler deux cannes, par chance j’aperçois une frontale sur le chemin, c’est Anthony cpb qui rendait visite au poste trois et qui accepte de venir m’aider à démêler ce boxon, Fab prend une canne, Anthono la seconde et moi en route avec le bateau pour épuiser ce fameux treizième poisson par chance le poisson se montre très coopératif et se laisse épuiser sans problème, je coupe la ligne auquel il était emmêlé dans un fouillis inextricable entre le bas de ligne la tête de ligne et le lead core, la seconde ligne quant à elle est souchée apparemment poisson ou pas on va aller voir de suite….
Je ramène cette petite écaillée pour la décrocher dans de bonnes conditions au bord et pour la peser, elle accuse 5.8 et déjà rusée à souhait, je remercie Anthono de s’être déplacé à cette heure tardive, et je reprends le bateau pour aller désoucher cette deuxième ligne et constate qu’ il y avait bien aussi un poisson au bout vu le très mauvais état de la tête de ligne et que cette fois c’est le poisson qui s’est libéré.
Je reviens au campement afin de devoir remonter deux lignes et ce dans un état de fatigue proche du coma, mais au bout il y a un bon bacardi BAY pour fêter cette aventure nocturne et la victoire de la 13ème carpe sur 16 départs.
Il est déjà 2h30 et je m’effondre dans mon bed (pauvre bed lol) jusqu’au petit matin où nous espérons profiter d’un sommeil réparateur que nenni 6h05 un bip en guise de réveil matin , j’émerge tant bien que mal de mon profond sommeil, où suis-je ? Mellier ? Quoi encore un départ décidément, je roule quasiment instinctivement jusqu’à la canne sans me vautrer du jamais vu … finalement une belle miroir sombre comme petit déj cooooooollllllll, ma tête sur la photo en dit long sur notre nuit.
queeee tièce
Trop fatigué je laisse le soin à Fab de replacer la ligne du matin et me replonge dans mon bed, et dans un début de sommeil, j’entends Fabian qui rentre dans la tente, il me dis déjà 6h30, je lui répond par un grommellement digne d’un ours, et quelques minutes plus tard rebelote biiiiiiiiiiiiiiiii c’est à son tour de plonger vers ce départ , au ferrage il me lance : c’est lent très lent et ça tient le fond, combat en pleine eau sans trop de problèmes, de plus elle revient facilement, elle rase alors les branches du bord et abat alors sa dernière carte sous la forme d’ un grand travers par la droite qui l ‘emmène droit dans les branches baignantes, ok bouge pas Fabbe je prends le bateau je viens te chercher, je fais le tour du rod pod et je l’ embarque nous voilà partis en direction du poisson qui n’est qu'à 10 mètres de nous, rapidement il sort de sa tanière pour y rentrer plus profondément et il nous oblige à continuer le combat sous les branches , je dois décrocher deux fois l’épuisette des branches, tandis que Fabbe maintient la pression sur le poisson qui décidément ne veut pas sortir de son refuge, le bateau tangue dangereusement depuis que Fabian s’est mis debout, j’essaye de stabiliser tant bien que mal le bateau en me tenant aux branches , et nous profitons d’une trouée un peu plus loin pour accoster et tenter de finir le combat, mais la carpe repart et il était moins une que nous volions à la flotte surpris par ce rush inattendu, je demande à Fabian de s’asseoir, et le poisson se rend finalement mais non sans mal, et en voyant la bête au fond de l’épuisette j’ ai peu de mal à croire que les 8 kg seront franchis.
une défense exceptionnelle
Finalement, verdict de la pesée 9.3 nous sommes aux anges, il est 7h10 lorsque nous rendons la liberté à notre poisson, et nous avons décidé de nous recoucher jusqu’ à 8h mais à 7h30 un départ me rappelle à l’ordre, un combat timide et bref, à la fin duquel j’aperçois avec joie un petit amour blanc de 2 -3 kilos que pour des raisons de sécurité je n’ai pas pesé, préférant garantir sa survie que de lire des chiffres sur un peson, sa beauté et son souvenir me comblaient suffisamment…
oooh mon amour
dernier trajet avant le retour
Après cette nuit folle et cette chaude matinée nous avons calmement entamé la pénible séance de démontage pour quitter ce magnifique étang qui m’ a laissé de superbes souvenirs aussi bien côté poissons que côté nature et j’en profite pour remercier tous les participants de cette session sans qui elle ne serait pas restée un souvenir impérissable qui font d’une session un moment magique.
le pénible démontage
il n'y a pas que les pêcheurs qui sont décus de devoir partir
Merci tout d'abord à mon épouse et à sa sœur d’avoir accepté de nous accompagner durant ce we « pêche », aussi à Francis sans qui rien n’aurait été possible et que sa poisse disparaisse, à mon beauf qui a contribué à la réussite de notre pêche, merci aussi à Coyot pour ses cappuccino , la moule pour avoir sauvé ma canne, à Pomilo pour son habituelle gentillesse et discrétion, Capou pour avoir mangé mon steak lolllllllllllll non je déconne merci pour la photo nocturne de la belle écaillée de mon beauf , aussi merci pour le merveilleux accueil et la contribution d’Emile, de la dame qui s’occupait des superbes chambres, et aussi Mr Carmanne.
Une chose est sûre j’y reviendrai pour les poissons et pour la beauté des lieux, pour la gentillesse des gens.
Mellier j'y retournerai...
Publié par Carpvador le 21-11-2005