L'amitié 2/3
Comme vous pourrez le lire tout au long de cet article et en attendant que mes collègues ne vous racontent largement leur super session à Mellier, je vous dévoile mes impressions sur mes 2 jours passés en bonne compagnie.
Francis dans ses oeuvres
Cette rencontre amicale sera inoubliable pour moi, tant la convivialité, la bonne humeur et la bonne chère furent au rendez-vous.
Et le poisson me direz-vous ???? Il le fut pour mes collègues avec en plus un record pour Coyot, pour moi ce fut un capot.
Mes compagnons de session m’ont alors demandé de tenter d’expliquer pourquoi sur un même plan d’eau avec les postes distants de 80 m, 2 furent hyper-productifs, le troisième nettement moins et le 4 ème quasi nul.
Mon explication est surtout basée sur une très bonne connaissance du plan d’eau, j’avais déjà remarqué lors de sessions précédentes que le poisson circulait presque exclusivement sur la berge opposée ; derrière le lit de la rivière dans 30 à 80 cm d’eau, les conditions météo de ces dernières semaines n’ont pas vraiment été clémentes avec à la mi-mars encore des gelées et de la neige, ces conditions climatiques ont un effet particulier sur le poisson de ce plan d’eau, il ne quitte pas ses zones de refuge donc le poste 1 au pied de la retenue un fond de 2,5 m et le poste 4 qui est l’entrée de la rivière dans le plan d’eau.
Pourtant l’espoir était grand, à l’annonce de la météo du WE, les températures estivales pouvaient laisser présager que nos belles retrouveraient une certaine mobilité.
Arrivé sur place le vendredi relativement tôt, j’avais préparé un amorçage composé de Maïs, Pellets, chanvre et Birdfood, en petite quantité, un rapide tour en bateau, pour la pose des repères, ainsi qu’un tour sur les différents postes me donnait déjà une première idée de la difficulté dans laquelle j’allais me retrouver tout au long du WE, aucune activité sur mon poste, pratiquement nulle sur le 3, par contre le 1 était de bonne augure et le 4 offrait un spectacle hallucinant avec une concentration de carpes de toutes tailles.
Il aurait été aisé de tirer des lignes d’amorçage pour faire remonter le poisson sur le poste 2 mais nous faisions une session entre amis dont les premières expériences en bateau et première session de plus d’un jour pour d’autres, les postes 1 et 4 offrant souvent les plus belles pêches, il fallait que cette session soit pour eux un souvenir impérissable, et donc je me réfugiais dans l’espoir de voir comme à son habitude le poisson remonter ou redescendre.
Les lignes posées, je pus accueillir comme il se doit mes hôtes de 60 heures de vie en commun. Le premier arrivé fut « Pomilo » vers 8h30 et après quelques bouchons et un coup de téléphone pour se rendre au-delà de la limite de son GPS, arriva sur place. Après avoir déchargé son véhicule et monté son Bivvy, je retourne sur mon poste en attendant le second qui fut Vincent alias « la Moule » et coéquipier de Pomilo pour l’occasion, suivi de Capou qui bien avant de commencer à décharger son matériel m’assura qu’il lui fallait au plus vite un ravitaillement digne de notre Matou.
Carpvador et son beau-frère dont l’arrivée était prévue aux environs de midi, ne trouveront pas meilleure idée que de confondre Marbehan et Martelange ce qui occasionna quelques heures de retard et en fin d’après-midi notre bon et fidèle Coyot qui sera l’heureux coéquipier de Capou pour ce WE.
Après quelques explications d’usage concernant le plan d’eau, toutes les lignes sont posées et nous pouvons enfin passer un moment ensemble autour d’une bonne grillade.
Les résultats de chacun ne manqueront pas d’être commentés par les auteurs de belles prestations, quant à moi, me doutant déjà de la difficulté dans laquelle je me trouvais, je ne pus le samedi matin, après une nuit agitée sur le poste voisin chez nos amis Coyot et Capou, que constater en reposant mes lignes que mon amorçage du vendredi matin composé principalement de graines et de quelques boules coupées était toujours présent et intact. Ce qui eut pour objet de me conforter dans ma triste constatation, le poisson certainement touché par la différence soudaine des températures s’est placé dans les zones les plus oxygénées du plan d’eau donc avant la retenue et à l’entrée de la rivière.
Le samedi se passa pour moi dans un calme trop reposant quoique mes obligations de cuistot me firent travailler à outrance, je dirais même à la limite de l’esclavagisme face à une bande de loustics affamés par une nuit agitée, il vaut mieux avoir Capou et Carpvador en photo qu’en pension .
Le samedi après midi j’accueille Anthony que décide la veille de venir me tenir compagnie pour la dernière nuit, ravi de n’être plus seul dans mon désarroi, je décide en accord avec mes amis du poste 1 de rapprocher au maximum une ligne de leur zone de pêche, proposant à Anthony de s’occuper du premier départ, car je savais qu’en posant une ligne au plus près de la zone de tenue du poisson, que départ il y aurait et en effet il se produisit vers 23 heures, malheureusement nous étions un peu loin du nos cannes à ce moment-là et Anthony ne put que constater que la mémère ne nous avait pas attendu, sans perdre de temps, nous replacerons la ligne, qui sur le coup de 5 heures nous occasionnera un second départ, la prise de contact se fit en douceur dans la joie et la confiance, hélas le poisson bien peu combatif dans les premiers tours de moulin se mit à nous faire quelques beaux rushs dont l’un d’eux lui fut salutaire à 20 mètres du bord et notre espoir de sauver l’honneur s’enlisa dans la vase, ma tension comme celle de mon fil furent réduits à néant, mais l’espoir de pouvoir encore toucher un poisson restait présent malgré tout.
Le dimanche se passa comme le reste de notre petite session dans la joie et la bonne humeur et sans prise comme de bien entendu.
Après un petit déjeuner copieux, le démontage du campement pouvait commencer afin de pouvoir nous retrouver à midi afin de partager nos divers sentiments sur cette formidable session.
Et oui, je dis, malgré mon capot » formidable session » qui restera gravée dans ma mémoire tant la sympathie, la joie partagée, de voir les premières expériences de certains le nouveau record pour un autre et les histoires hilarantes de Capou me firent passer un de mes plus beaux moments de pêche. Dans ce cas précis nos belles passent pour moi après la magie du partage des expériences et de la bonne humeur
Merci à Anthony, Capou, Carpvador, Coyot, La Moule et à Pomilo pour ces deux jours passés ensemble, je suis partant pour la prochaine quand et où vous voulez
Je laisse maintenant la parole à notre ami Anthony.
Francis
Tout commence le vendredi quand mon cerveau me rapele que quelques gars de la troupe cpb ne pêchent pas très loin de chez moi…
Le soir même, je les rejoins pour tous les rencontrer et ce sera chose faite car j’y aurai même découvert une ambiance inégalable avec une invitation de la part de Francis pour venir pêcher sur son poste.
Personne sauf Francis et Carpvador ne savent vraiment qui je suis , après avoir été confondu (dans le cerveau de capou) avec le fils du propriétaire du plan d’eau je me découvre enfin et Capou me dit que je ressemble fort au fils du proprio.
Ce qu’il ne m’avait pas dit c’est qu’il était capot …
Le lendemain, j’arrive sur le poste de Francis alors qu’il dort encore.
Je déballe mon matos et commence à monter mes lignes quand l’homme à la tête d’œuf se réveille enfin …
Notre poste
Des salutations agréables avec un petit coup de main pour le positionnement de mes lignes, dépose des montages et nous commençons l’attente.
On embarque la centrale sans fil et nous attaquons déjà la route pour le poste 1 (Capou et Coyot)
Quand on arrive sur le poste, Capou est au téléphone et à la dépose des lignes en même temps
Coyot lui nous montre ses tigers et son chanvre qui a l’air succulent … pour les carpes.
Plus tard quand la nuit s’approche, tout le monde se réunit pour un super barbecue qui est commandé par Francis.
Les centrales sont allignées quand l'une d’entre elle se met à chanter… je me retourne et remarque que c’est celle de Francis et je suis le premier à aller ferrer, je cours et attrape la centrale au passage mais nous sommes a une 80ène de mètres du poste, je sprinte comme un malade et manque de tomber à plusieurs reprises.
Quand j’arrive sur le poste je peux encore admirer le détecteur qui n’est pas encore éteint, la centrale est muette mais je ferre quand même.
Loupé, voilà ce qu’a entendu Francis en arrivant.
La canne est remise et nous repartons au barbecue, le temps passe et tout le monde est parti sauf Francis, Capou, Coyot et moi
Nous sommes en tranche de rire car Capou nous raconte ses histoires hilarantes et j’en ai mal au ventre.
Francis décide d’aller dormir et nous quittons donc tous la salle.
Une fois arrivés sur le poste de Capou et Coyot, je décide de rester encore un peu près d’eux.
Coyot dans la nuit
Plus tard dans la soirée, je pars enfin dormir.
Je suis en plein rêve quand soudain un détecteur hurle… Francis bondit dans ses chaussures et ferre, ça n’a pas l’air lourd mais c' un poisson … arrivé à 15 mètres de nous, c'est la décroche.
Haaa les boules
Plus rien ne bippera et je serai forcé de retourner le lendemain vers midi …
Je me suis super bien plu et c'est quand vous voulez pour une seconde version .
Publié par Francis/Antony le 14-11-2005