Le prix de la honte
Le moment est enfin venu, vous l'attendiez depuis des mois. Enfin une semaine de congé et c'est avec l'impatience d'un enfant que vous survolez les kilomètres qui vous séparent de votre lieu de résidence provisoire. Le cadre est beau et vous savourez déjà ce moment de bonheur.
Premier départ, premier poisson et là l'horreur, la pauvre bête a été mutilée, parfois même au point de ne plus savoir combattre normalement, qui sont donc ces gens qui s'appellent carpistes et qui pratiquent notre sport mais ne connaissent rien de notre éthique ?
Comment peut-on se dire carpiste et découper allègrement une nageoire d'une carpe, dans quel but ? Celui de reconnaître le poisson, de se l'approprier.
La morphologie de certaines carpes nous permettent facilement de les identifier, le nombre d'écailles , leur position, la couleur simplement et pourtant, dans certains grands lacs médiatisés, le phénomène est tellement répandu que parfois il devient dur de toucher un poisson intact.
Devant cette ignorance et cette débilité, on ne peut rester de marbre.
On se bat pour avoir la pêche de nuit, pour sauver notre patrimoine des pillards et on va bientôt devoir se battre pour préserver la santé de nos poissons.
Honte à vous messieurs, qui sous prétexte de pouvoir dire « je l'ai déjà pris », blessez ces pauvres bêtes.
Réfléchissez à vos actes et abandonnez cette pratique barbare qui ne sert à rien, quand bien même vous reprendriez un poisson 2 fois quel serait votre plaisir de le photographier avec la moitié de la queue en moins.
J'espère avoir ouvert les yeux de certains sur des pratiques qui n'ont pas lieu d'être et qui je l'espère ne se généraliseront pas.
Merci à M.Legrand et à ce carpistes qui nous a envoyé ses photos pour dénoncer ce problème, ce n'est bien évidement pas lui qui les mutilées.
Publié par Capou le 20-10-2004