Session souvenir
Depuis quelques années, je n’ai plus vraiment le temps d’aller à la pêche. Entre le travail et maintenant ma formation de 6 mois en Administrateur Linux, j’ai enfin trouvé un week-end de libre pour assouvir ma passion.
Mais où vais-je pouvoir pratiquer ma pêche préférée ?
Aubaine pour moi, le parrain de mes cousins (dit didi) m’annonce qu’il a fait l’acquisition d’un chalet au bord d’un petit étang de +- 1 ha. Des Souvenirs plein la tête, et oui, c’est lui qui m’a initié au plaisir de la pêche.
Je lui dis que j’aimerai aller y pêcher le week-end en question.
Rendez-vous prit, je me dirige avec lui 2 semaines avant la date prévue pour aller écho-sonder ce nouvel horizon.
Arrivé sur place je découvre un magnifique petit étang avec une végétation très luxuriante, entouré de plusieurs chalets dont celui de didi. Après avoir regardé autour de moi, je décharge le Zodiac, et commence à le gonfler. Une fois ce travail terminé, nous le descendons à l’eau, je monte dedans, et c’est parti pour une partie de sondage.
Le fond me dévoile ses particularités, 2 mètres 60 sur toute la partie exploitable depuis mon emplacement. Cependant, il me révèle quelques cassures en bordure.Ce travail enfin terminé, je retire le bateau de l’eau et commence à le dégonfler pour ensuite pouvoir le ranger dans la voiture. Je repart de là avec des stratégies plein la tête mais surtout une envie folle d’être le jour J.
Après encore 2 semaines de cours bien chargées en vue de mon premier examen, le jour J est enfin arrivé. Je m’empresse de rentrer chez moi pour commencer à charger la voiture en n’oubliant pas mon cours pour pouvoir étudier.
Il est 19 heures lorsque que tout est prêt, en voiture !
Trente minutes de route plus tard me voilà enfin arrivé pour une session de 48 heures en compagnie de Didi et de ma copine qui, pour elle, est une première.Tellement empressé de commencer, je prépare le bateau pour aller amorcer et ensuite placer mes cannes.
Tout cela fait, je commence à monter la tente car ma copine commence à avoir froid.La fin de soirée se passe sans un bruit.Après une bonne nuit de sommeil, et oui, aucun son de mes Delkim ne m’a réjouit d’un départ.
La matinée est tout aussi calme. Désespéré de n’entendre aucun bip, une montée d’adrénaline m’envahit au moment où j’entends un de mes Delkim crier. Je cours, je ferre, et commence le combat. Dès le debut, la carpe revient très vite vers la bordure à ma gauche remplie de branches et de souches. Heureusement j’arrive à contrer et la ramener vers moi.
Après une dizaine de minutes, elle est enfin dans l’épuisette. Ma copine s'empresse de preparer le matelas pour un accueil tout en douceur.Une fois la carpe posée dessus, je prépare le matériel de pesée. Verdict 11kg.
La séance photo traditionnelle commence, et la carpe retourne dans son élément.
J’esche à nouveau ma canne et la repositionne au même endroit. Mes 3 autres cannes étant restées muette, je repars faire un tour d’écho-sondage.Je découvre un petit plateau de 1,7 m de profondeur, qui se trouve sur le passage entre les 2 parties du lac. Je décide d’y tenter ma chance. Un kilo de maïs ainsi que 500 gr de bouillettes rejoignent le fond.
Je retourne près mon poste, pour prendre ma canne et aller la déposer en bateau car, malheureusement, je ne peux accéder à cet endroit au lancer.Je me decide de commencer à étudier en attendant qu’une autre carpe vienne rendre visite à mon épuisette.
Après à peine 1 heure d’attente, la canne placée sur le plateau démarre. Je cours, et ferre.Hélas pour moi la carpe est allée se réfugier dans une souche.Je monte dans le Zodiac pour essayer de l’en sortir mais celle-ci s’est déjà décrochée. Je replace donc la canne sur le plateau, remet quelques bouillettes et reviens sur mon poste.L’heure du souper arrive, et nous mettons en route le barbecue.Après un bon festin, la nuit commence à tomber, lorsqu’un nouveau départ survient sur cette même canne.Je cours mais malheureusement je ferre dans le vide.
Me voilà reparti pour replacer la canne.
Il est maintenant 23h, je me décide à aller dormir. Le sommeil commence à m’envahir lorsque vers minuit, un autre départ survient sur la canne heureuse de cette première journée. Le temps de me lever et de courir, mon delkim arrête de crier. Je décide de ne pas y toucher et retourne me coucher.Plus rien ne vient interrompre cette dernière nuit.
Vers 8h je me lève. Je commence à ramener toute mes cannes et là, ma décision de ne pas toucher à celle de mon dernier départ, me révèle la surprise de ne plus avoir de bas de ligne. Après avoir escher toute mes cannes, je commence à les placer une par une.
La matinée se passe dans le calme. Vers 13h, un delkim hurle, de nouveau sur la canne placée sur le plateau. Je me précipite et ferre.
Même scénario que pour la premiere carpe. Je parviens à la hisser jusque l’épuisette et la sortir de l’eau.Je découvre une belle commune qui, après la pesée, fait 8 kg. Cette dernière retourne dans son élément rapidement.
Je retourne placer ma ligne sur ce plateau.Moins d’une heure après, celle-ci redémarre. Je vais vite près de ma canne et prend contact avec la carpe.Pour ne pas changer, elle se dirige vers la bordure à ma gauche.Par malchance mon fil est prit dans une branche qui surplombe l’eau.Je demande à ma copine de prendre le Zodiac, de monter dedans avec moi et de ramer jusqu'à la carpe. Je parviens à enlever mon fil entortillé et termine le combat en bateau. Une fois revenu au bord, je sors de celui-ci et dépose la carpe sur son matelas provisoire.
J’ai au bout de mes bras une belle miroir de 10kg.
Ne changeons pas nos habitudes de bon vieux carpistes, séance photos, puis remise à l’eau.
Cette fin de journée ne me rapportera plus rien.
Nous voilà au moment du démontage, sous un beau ciel bien de chez nous, la pluie nous a accompagné le temps de tout mettre dans la voiture.
3 carpes et souvenirs d’enfance étaient au programme de ce merveilleux week-end.
Publié par Vincent le 30-07-2007