Meuse première... Actioooooooon!!!!
La peur mêlée à un profond sentiment de respect m’envahit lorsque je claque ma portière, au bout du chemin , elle me tend les bras silencieuse paisible majestueuse et pourtant si mystérieuse à quelques encablures mon prochain terrain de jeu me laisse entrevoir ses méandres qu’elle pourlèche de son courant nonchalant et tellement puissant, une péniche remonte péniblement le courant pour s’en aller décharger sa précieuse marchandise au détour d’une île d’une écluse…

Que peut abriter un monstre de cet acabit? De grands espoirs et de cuisantes défaites: on entend souvent dire la Meuse est facile ou difficile selon les interlocuteurs une partie de plaisir pour les uns des semaines de galère pour les autres …


Si majestueuse...



La machine se met alors en place avec quelques conversations msn, deux trois mails, mp et tout le toutim, il me faut un gîte à proximité pour abriter la petite famille des deux fêlés, chose facile ce qui l’est moins c’est le choix du bief, l’inconnu nous fait bien souvent hésiter chanceler même parfois tomber...

Quelques mois plus tard, le gîte ? ok! Le bief reste à découvrir en compagnie d’un autochtone qui connaît le parcours sur le bout des doigts, tout roule nous serons trois pendant 5 jours, 4 nuits avec tout ce qui faut pour réussir zodiac écho et même l’expérience, j’ajoute à cela des photos du poste, la possibilité de préparer le poste à l’avance tout pour réussir je vous dis...pourtant tout va basculer en quelques jours...

La préparation va bon train, je me coltine seul les 15 kilos de bouillettes en 24 mm, ça passe encore, mais vive les crampes, les graines sont prêtes (j’en vois qui grincent des dents) et les pellets aussi (arrêtez j’ai mal aux oreilles) mon choix se base sur tenter de créer une zone attractive pour attirer le blanc et intéresser nos belles dodues


Je roule tu roules ...



Prenant les avis auprès de chevronnés, certains confirment mes choix d’autres contestent peu importe c’est en forgeant...la confiance règne ... malgré l’instabilité de la météo qui après avoir fait rayonner le soleil pendant plusieurs semaines voilà que le mauvais temps est annoncé, optimiste on verra bien, la visite du poste est prévue début mai, l’excitation monte doucement, mais le niveau de la Meuse reste stable 6O m³/sec on me dit que c’est calme mais c’est quand même une fameuse masse d’eau en mouvement...

Rendez vous a 10H à la sortie d’autoroute, et en route vers la terre promise, 2O minutes plus tard je reconnais l’endroit, l’adrénaline me submerge, cette première rencontre sous un soleil radieux me ravit, les conseils tactiques et stratégiques me tiennent en haleine les consignes sont simples tenir une sorte de siège et tendre une embuscade aux poissons de passage...le poste me plaît malgré qu’il est exigu et bruyant à cause du train peu importe l’aventure est de taille et le challenge me plaît par contre au vu de la tête de mon beauf pas sûr que le poste lui plaise...Tiens le marchand de sable c’est pourtant pas l’heure ha si notre guide lui doit se sauver car il a rendez vous. En route vers le gîte, quinze minutes plus tard, je manque de me décrocher la mâchoire en visitant le gîte qui conviendra à merveille à la petite famille...


sur le cul...



TOUT roule, même au boulot, je contacte mon troisième larron, le gars d’expérience avec le zod et tout pour voir quand allons-nous préparer le poste... je saisis un quelque chose de pas comme d’habitude dans sa voix au téléphone,

Salut ca va?

Oui et toi

Alors on va amorcer quand?

Long silence...

Euh écoute je pense que ça va pas aller pour cette fois bla bla bla et il raccroche sans donner ni un mot d’explication ou d’excuse lui qui quelques mois auparavant m’avait donné sa parole de me guider en Meuse et de se faire une pêche entre potes...

Le dégoût m’envahit, un grand coup sur la cafetière plus tard je me rends compte que ça sera pas facile du tout, plus de zod plus d’écho ça restreint les possibilités ça... le temps que je reprennent mes esprits je me renseigne sur les possibilités de pêche sans zod, ça reste optimiste et positif car on peut très bien réussir sans ça... Le stress me gagne sans guide deux novices face à la Meuse? La pêche reste la pêche et tout est possible...

Ceci dit c’est quand même pour le fun qu’on va à la pêche? Bien sur et fort heureusement je ne serai pas seul pensais-je mais le coup fatal ne tardait pas à arriver sous la forme d’un email digne d’un vaudeville d’Hitchkock mon beauf frère est retenu par ses obligations professionnelles ce week-end là... En quelques jours tout ce que j’avais préparé avec amour et passion est foutu par terre balayé d’un revers de la main balancé par la fenêtre du 22ème étage, indescriptible le sentiment qui m’envahit à ce moment là, j’ai envie de tout plaquer de partir loin qu’on ne me parle plus de rien, devrais je tout de même anhihiler ce magnifique projet qui me tient en haleine depuis des mois...


100% nature



Quelques discussions familiales plus tard un terrain d’entente est trouvé car qui dit seul dit pas de possibilité pour laisser le matériel sur le poste ni pour que la famille me rende visite, une solution réside dans la possibilité de pêcher uniquement de nuit afin que je puisse pêcher mais aussi pour visiter la région avec la famille afin qu’il ne soient confinés au gîte par manque d’accompagnant motorisé...

Un vrai casse tête en somme, une expérience unique se profile à l’horizon, la pêche en Meuse, une totale nouveauté pour le pêcheur de bassine que je suis (les critiqueurs se reconnaîtront). Check list terminé le chargement commence la veille pour calculer où chaque chose va car avec 5 personnes à bord les choix sont nécessaires et il ne faut pas se tromper, la nuit est plus calme que les précédentes qui m’avait subjugué par l’appréhension du bord de Meuse seul...

En route ce mercredi après avoir embarqué les enfants, les kilomètres sont avalés et la vallée tant attendue se profile enfin, déchargement des passagers, mise en place des occupants, rapide dîner, il est déjà 18h... arrivé sur le poste vers 18h30 sondage à la canne au plomb nu, je trouve sans peine cette cassure qui plonge vers le lit de la rivière, je ne décèle pas grand chose si ce n’est que la marche est conséquente et d’un angle d’environ 45 degrés et uniquement en pierre, endroit où il ne fait pas bon déposer un plomb car souvent il se bloque avec le risques de perdre le montage entier, rapidement les cannes sont montées, c’est simple et sans fioritures, corps de ligne en tresse 35/100 (aie ça grince encore ) tête de ligne nylon Spro spécial silure 60/100 pas de lead core ni de gaine anti emmêlement à la barbare (hein fab) clip plomb métal de chez Fun Fishing, plomb grippa de chez Tribu 200gr, bas de ligne en Quiksilver gold 35 lbs ou snake bite 25 lbs marié avec un Hayabusa N° 2 ou 4 selon l’esche plus long qu’à l’accoutumé, environ 30 centimètres, les nœuds sont vérifiés consciencieusement, la zone amorcée forme une sorte de triangle avec des côtés de plus ou moins 2O m constituée de pellets de 8 et de 16mm agrémentés de boules de 24mm maison.

La zone est copieusement arrosée avant de recevoir les montages pour la nuit, l’activité croissante de ce que je crois être des brèmes augmente ma confiance, et laisse présager une nuit agitée par les brèmes (enfin quelque chose que je maîtrise) le bivvy est monté et je peaufine les détails de mon campement la nuit tombe doucement, les marsouinages augmentent mon appréhension aussi, j’angoisse un peu à l’idée d’être seul en cas de “visite” nocturne impromptue (non pas des gardes ou de l’uab vu que je suis sur secteur) mais la peur de personnes mal intentionnées en voulant à ma personne pour quelques euros pour ma voiture ou pour mon matériel (une pensée aux gars du pont de 100M) la nuit est longue je sursaute au moindre bruit, les trains me tiennent éveillé car leur rythme est effrayant cette première nuit, comme les bips assez espacés mais réguliers que j’attribue au débris dérivants, je vérifie néanmoins ma bannière assez souvent pour éviter les débris flottants mais c’est pas évident...


Première nuit arrosée et capot...


Pour couronner le tout cette première nuit angoissante est arrosée toute la nuit par une pluie soutenue de 23H30 à 7H30, pluie qui ne m’empêchera pas de veiller autour de mon rod pod dans l’espoir que les bip se concrétisent en départs mais la nuit fut calme en poisson pas même une brème ne daigna s’accrocher à mon montage, la faute aux 24mm? Non puisque la seconde canne est armée d’une Energizer de 16mm de chez Fun...

Je suis un peu dépité par tout cela mais Gilles et d’autres personnes me réconforteront par téléphone
Ca fait du bien de se sentir soutenu dans les moments difficiles , à 6H30 un sms me sort de la torpeur de ma nuit blanche, en cette matinée pluvieuse un membre de CPB me rend une agréable visite matinale avec de bonnes couques, et lors de son arrivées la pluie diminue un peu d’intensité, comme pour le remercier de sa présence, ce qui me permet de replier sans trop mouiller le matériel, après une bonne heure de discussion et un coup de main pour replier la tente (encore merci) nous nous quittons en nous promettant de nous revoir via msn pour échafauder des plans de pêche… en Meuse évidemment, le retour au gîte est rapide et la douche me fait un bien fou malgré la douceur de mon sac de couchage… vivement ce soir ce n’était que la première nuit je reste confiant il m’en reste trois… tout est possible…

Je dois vite déchanter car au soir de la seconde soirée, l’angoisse d’y retourner seul, la fatigue et une pincée de bon sens me disent de rester dormir au gîte.. non sans aller amorcer le poste c’est là encore qu’un évènement fortuit (si l’on peut dire) troublera mes plans, car j’avais décidé d’augmenter la doses des bouillettes pour intéresser d’avantage les carpes en cassant une bouillette pour amorcer le bord je me rends compte que cette dernière présente des traces vertes en son centre… décidément rien ne va comme je veux…me voilà en train de vérifier mes bouillettes et de me rendre à l’évidence que mes 12 kilos restants sont bons… pour la poubelle, car je ne tiens pas à prendre des risques en amorçant avec des bouillettes avariées… On fera sans et bardaf c’est parti pour aller chercher le seau de graines de sortir la pelle et le bairo pffffff 45 min plus tard je rentre au gîte complètement épuisé…

La nuit porte conseil et me voilà très vite dans les bras de Morphée après m’être interrogé sur le pourquoi de la dégradation de mes bouillettes… Vraisemblablement pas le séchage car la cave est bien ventilée, un ingrédient pas frais? Non plus ! euh peut être que c’est… zzzzzzzzzzz zzzzzzzzzzz le sommeil m’embarque sans aucun peine jusqu’au lendemain où le réveil est pénible malgré l’heure …lol


Au pays des carpes


La motivation est revenue, les images fusent dans ma tête, et je me dis que même si les graines et pellets attirent la blanchaille pourquoi les carpes ne seraient elles pas de la partie..

18h45 Après quelques bisous aux enfants je me dirige à nouveau vers celle qui m’attire et me terrifie à la fois, l’amorçage va bon train, je me hâte de monter le campement car les nuages s’amoncellent, le vent (amont aval )forcit, et quelques gouttes se montrent mais heureusement pas de grosse drache (comme on dit a Bruxelles)

Peu de temps après, tout est en place, et seul un changement de positionnement de la canne de droite me fait douter car elle est située à 5 m du rod pod et à 1 m du bord dans environ 2m d’eau sous les branches baignantes, juste là où les vagues frappent les feuilles dans un doux clapotis régulier et bercé par le vent et eschée d’un pellet de 22mm Dynamite Baits et la zone reçoit deux poignées de pellets du même acabit accompagnés par ses confrères de 16 et de 8mm avec comme cerises des belles 24mm Monster Crab de chez Fun dont le fumet me met en confiance. La seconde canne se verra affublée d’un bonhomme de neige Energizer en 2Omm, le soir tombe, le vent ne tombe pas et les nuages s’accumulent et deviennent de plus en plus noirs, téléphone, c’est Gilles qui vient aux nouvelles et qui m’encourage chaleureusement et peste de ne pas pouvoir être de la partie… La nuit tombe second appel Lazlo mon équipier occasionnel lui aussi me motive et m’encourage pour que la Meuse m’offre enfin un run… Le ciel s’illumine alors, ha non lui dis je je ne vais quand même pas essuyer un orage, sa réponse fuse , c’est ça la pêche, oui effectivement la pêche nous apporte son lot de bonheur et aussi de galère…mais heureusement l’orage passe loin en aval, la chance aurait-elle tourné … ?

23h30 un sms de mon frère, me demande quoi, je lui réponds ras et que je vais aller dodoter, je plonge dans mon duvet, et m’envole dans mes pensées de départs de carpes, et sombre dans un demi sommeil, qui sera troublé par trois bip, puis plus rien, comme à mon habitude je m’empresse d’aller voir à moitié endormi, mais où sont les cannes??????

Sous la force du départ, l’Amiaud a chancelé et la canne n’est retenue que par le support arrière, le crissement du moulinet me ramène à la réalité, je redresse rapidement le carpo et prise de contact avec un ce dont je ne sais quoi qui dévale le courant à une allure vv prim courbant la Phantom comme peu de poissons l’ont fait à ce jour, je tremble sur mes jambes, l’adrénaline me pétrifie, je subis véritablement le combat, et je ne distingue pas grand chose dans cette nuit noire, à part les coups de tête rageurs de ce que je soupçonne être une carpe, dans l’euphorie j’ai mis ma frontale à l’envers sur ma tête je n’éclaire pas l’eau mais le ciel, hop remise en place et j’aperçois des écailles ooooohhh yessssss c’est bien une carpe certes modeste mais quelle récompense, je saisis l’épuisette, un dernier rush et le poisson rentre dans l’épuisette, je repose ma canne, demonte l’épuisette, je n’en crois pas mes yeux, je suis récompensé de ma galère par une furie écaillée j’ai envie de crier, que tout le monde sache, une joie indescriptible m’envahit, rapide pesée 9,5 kg, et une photo sur le tapis complèteront ce début de nuit idyllique il est bien évident que je ne fermerai pas l’œil cette nuit encore dans cette atmosphère surréaliste, je baigne dans une douce euphorie, il ne me manque qu'un bon morceau de bob et que cette satanée pluie s'estompe enfin... Les évènements repassent en boucle dans mon cortex et semblent ne jamais vouloir s'arrêter.


incroyable un rêve éveillé...



J'évacue peu à peu l'adrénaline, qui m'empêche d'enfiler ce stop bouillette, avec mes mains tremblantes et mes tempes battantes, quel sentiment incroyable, un bond en arrière de 15 ans où le moindre départ était une vraie fête, une vraie aventure, c'est dans des moments pareils que l'on se dit que l’on en fait parfois trop, ou on en néglige cet aspect loisir, pour tomber dans la productivité absolue, je me dis finalement que la vraie pêche reste la passion... et que ce départ m'offre une seconde chance de me remettre dans le droit chemin... dont je m'éloigne d 'ailleurs et je nous ramène en bord de Meuse où je replace la canne gagnante pour une nouvelle aventure en bordure. La nuit sera hélas trop calme à mon goût sans même une brème ou un barbeau à me mettre sous la dent... mais la pluie s’invitera encore une bonne partie de la nuit cinglant sans pitié les flancs de mon abri à l'aide de bourrasques digne des giboulées de mars en plein mois de mai... cherchez l'erreur.

Quoi qu'il en soit c'est en grand seigneur que je rentre au gîte avec un sentiment du devoir accompli et une folle envie d 'y retourner car cette nuit je serai accompagné par mon équipier et peut être un pêcheur du site que je vais rencontrer pour la première fois, j'ai nommé Shaka que j'avais contacté quelques jours auparavant et à qui j'avais proposé une nuit à l'arrache, chose qu'il s'empressa d’accepter avec joie et le rendez vous était fixé vers 18-19h sur la route menant au poste qu'il trouva sans difficulté, par contre Jean Marc s'embrouilla un peu les pinceaux mais retrouva rapidement la voie royale vers 20h, et c'est sous le signe de la convivialité que la soirée débuta avec une mise en place du nécessaire pour la nuit de mes deux comparses dont la présence me rassure, je peux enfin parler à quelqu'un et je m'empresse de tenter une présentation sommaire des postes et je laisse Shaka choisir et il choisit l'amont et pour notre part nous éparpillons nos cannes sur la largeur en aval pour multiplier nos chances, l'installation se fait dans une ambiance bon enfant les conversations vont bon train comme la nuit qui s'approche à grands pas nous obligeant à accélérer la manœuvre, car la fraîcheur s'installe avec un ciel dégagé comme je n'en ai plus vu depuis un petit temps, les marsouinages se multiplient et la confiance aussi serait ce notre soirée et nous assistons ébahis à une éclosion d'éphémères qui s'échouent un peu partout ce qui explique la recrudescence des manifestations aquatiques...


Les montages sont placés avec un esprit d'équipe chacun y va des son petit encouragement de son petit détail, nous tentons de ne pas pêcher à l'identique tant en matière d 'appât qu'en terme d 'amorçage pour réellement faire différent et garder nos chances tout y passe flottant équilibrés pellet et montage tricheur, pour ma part j'esche un tandem de 16mm et la seconde un pellet de 24 et une bouillette de 20, j'essaye de jouer sur la solubilité du pellet en gardant un appât solide au cheveu et je ne crains pas les brèmes et chevesnes car je n'en ai pas vu en deux nuits alors que d'habitude ils font des ravages sur les amorçages lourds. Le froid s'intensifie et la pénombre s'installe ce qui nous contraint à nous réfugier dans nos bivvys respectifs où j'entame une conversation avec Jean Marc mais le sommeil a tôt fait de nous emporter car n'ayant peu ou pas dormi ces derniers jours et que mon invité sort d'une journée de travail, il est alors déjà 23h30....


magie et beauté



biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, dépaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrt Jean Marc hurle et mes oreilles s'en souviennent encore, je m'éjecte de mon duvet, et j'empoigne ma canne qui se trouve juste devant le bivvy, ça dévale le courant rapidement quelques secondes avant de stopper net et d'abandonner, je ressens néanmoins de furieux coups de tête, j'épuise mon premier barbeau splendide environ 3 kilos une solide bête, je le remets à l'eau et je reste confiant pour le reste de la nuit, qui ne nous offrira rien d'autre que du froid et une bonne sieste... hélas trois fois hélas, néanmoins le repliage se fait dans une folle ambiance et nous nous promettons de nous revoir après cette rencontre furtive qui laisse un goût de trop peu à mes yeux.

Mis a part cette dernière nuit je retiendrai que le bonheur est dans le pré, surtout si ce dernier est au bord de la Meuse car la nature vous fait plonger dans une atmosphère bienfaisante en regardant couler paisiblement cette rivière majestueuse, si compliquée et si belle à la fois, ne négligez jamais cet aspect de notre pêche qui est doit rester une passion, une soupape de sécurité qui nous permet de décompresser après des heures harassantes à travailler...

Que ce soit une heure ou une semaine profitez profitez profitez encore de cette magie au bord de l'eau, j'entends déjà le clapotis des vagues, le vent qui bruisse dans les arbres, le regard dans le vague dans l'attente , une passion, une maladie , une folie...


entre passion et folie...












Publié par Carpvador le 03-12-2007
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