Excursion roumaine : rien que pour le Fun !
29 septembre 2007.


Nous sommes invités à un enduro qui se déroule sur 120 heures en Roumanie, au célèbre lac Raduta, en Roumanie.


Le début de l'Aventure



Les appâts sont partis par la route (3 palettes dont 2 d’échantillons) la semaine précédente, il nous reste à emporter notre matériel de pêche : cannes, moulinets, rodpod, petit matériel, et surtout les plombs qui ne sont pas arrivés à temps pour être joints aux palettes.

20 kg de bagages en soute, plus 10 Kg de bagage à main : il va falloir trier !

Les 3 cannes sont placées dans un tube en PVC, avec l’épuisette et les piques. Bilan : 7,5 Kg sur la balance, ça commence fort.
Un grand sac pour contenir le duvet, l’oreiller (un 4 saisons c’est plus léger) ainsi que les vêtements, un autre pour les moulinets, la boîte Fox, les plombs, l’échosondeur et sa batterie, les sacs de conservation, les détecteurs, l’appareil photo, ...

On pèse tout cela et ... c’est la cata je suis 15 kg au dessus du poids autorisé !

Seule solution le bagage à main : plombs, moulinets (sans les bobines interdites en cabine), appareil photo, rodpod Solar, échosondeur, batterie, ... me voilà avec 18 Kg de bagage à porter, mais de toutes façons ils ne vérifient jamais.

Arrivée à Roissy à 11 heures pour un départ à midi trente, j’attends Dominique Schneiter, mon coéquipier pour la semaine, bloqué dans les bouchons. L’autre équipe (Yoann Bellier et Sylvain Briand) sera du vol suivant, on les attendra à Bucarest.

Le voilà qui arrive enfin et nous nous dirigeons vers l’enregistrement. Petite question : tu as su tout caser ? « Juste un peu plus que prévu mais cela devrait passer » me dit-il.

Enregistrement sur la compagnie Tarom, deux charmantes hôtesses nous reçoivent avec le sourire. Pesée des bagages de soute, aie ça commence mal pour Dominique, qui de plus a droit à la pesée de son bagage de cabine : 7 kg de trop !
A 12 euros le kilo, je ne rigole pas trop quand je pense au verdict de la balance.
Premier sac sur le tapis, deuxième : 21 kg, merci le duvet qui appuie bien sur les parois et fausse le résultat, elle rajoute 4 kg pour les cannes (au lieu de 7,5 Kg) en prenant le chiffre de Dominique, ce qui fait 25 kg, soit 60 euros de supplément. Et le bagage à main ? Je lui avoue qu’il est bien au-dessus de la norme, et lui envoie mon meilleur regard de chien battu : « on va laisser comme ça me dit-elle ». Sympa non ?

Dominique se retrouve donc avec une note plus importante que moi, alors qu’en réalité j’avais plus de surcharge. Normal, le surpoids j’ai toujours vécu avec lol.

Pas de souci à la sécurité (j’avais peur pour la batterie), les Delkims attirent la curiosité. Nous voici enfin dans l’avion pour un vol sans histoire vers Bucarest.

Contrôle à la sortie des papiers, et nous changeons nos euros pour la monnaie locale, le lei ( 3,10 lei pour 1 euro)

On peut enfin récupérer nos bagages (intacts ouf) et aller nous boire un verre en attendant les autres. Il fait chaud, et cela contraste avec les 3 jours de meeting à la Plate Taille où le vent du Nord a bien soufflé et les températures étaient en chute libre.

Nous sommes repérés par le chauffeur du mini bus qui va nous conduire au lac (difficile de passer inaperçu avec les fourreaux PVC des cannes), tout va pour le mieux quand nos collègues Sylvain et Yoann arrivent enfin.


Les trois mousquetaires



L’aventure commence.

Et on ne va pas être déçus !

Première règle : il n’y a pas de règle ! Lignes blanches, vitesse limitée, interdiction de doubler : tout cela ne semble là que pour rassurer, la réalité est toute autre : nous voilà cramponnés à notre siège (il n’y a pas de ceinture) ballottés par notre chauffeur qui semble pressé d’arriver, c’est le moins que l’on puisse dire. Une courbe sans visibilité ? On double. Un village ? On roule à 120. Une voiture en face ? On passe.
Au bout d’une soixantaine de kilomètres de « routes » de campagne plus défoncées qu’asphaltées, de jurons et noms d’oiseaux (je suppose car je ne comprends pas un mot de roumain), nous finissons par bifurquer dans un chemin de terre qui mène à l’hôtel, non sans avoir sur les derniers kilomètres réalisé deux superbes queues de poissons à des 4 x 4 russes qui se rendent eux aussi au lac.


Queue de poisson pour les deux véhicules "utilitaires" de nos amis russes




On est arrivés ! On applaudit la performance d’être encore en vie, au grand plaisir du chauffeur qui nous dit « Schumacher », très fier de son exploit.

Pako nous accueille à l’hôtel. Il organise tout sur le site : l’intendance, la sécurité, la coordination. Il nous présente à Robert Raduta, le maître des lieux. Poignée de main cordiale, nous sommes ses hôtes.
Visite des chambres, repas, quelques bières et nous commençons à faire connaissance. On parle ... de pêche, on tente d’établir une stratégie pour le lendemain, jour du tirage au sort. Il sera tard quand nous irons au lit, bercés par les concours de ronflement entre Dominique et moi.

C’est le grand jour. Douche, petit déjeuner, nous allons enfin voir le lac de jour. Tout est boisé, blanc, luxueux. Cela contraste avec ce qui se passe aux alentours, mais j’y reviendrai plus tard.


L'hôtel au bord du lac



Un peu d’histoire aussi : il y a une quinzaine d’années, sous le règne de Caeucescu, celui-ci décide de créer un lac pour pratiquer le ski nautique. Trois barrages sont érigés, un canal est creusé pour amener l’eau du Delta, des pompes immenses sont installées pour alimenter tout cela. Trois villages sont engloutis. Et les gens dans tout cela ? Prévenus quelques jours auparavant, ils ont été forcés de fuir les eaux qui montaient. Certains postes sont donc particulièrement encombrés par des ruines, des clôtures de prairies, des arbres, des poteaux , ... 11 km de long, environ 500 hectares. Pharaonique.
Une « habitation » du Maître a été construite, avec ses périphériques pour les gens de maison et de sécurité. C’est devenu l’hôtel où nous sommes accueillis, acquis après la chute du dictateur par Robert Raduta.
C’est là que nous apprenons également qu’une épidémie de vérémie printanière a décimé une grande partie du prestigieux cheptel du lac il y a trois ou quatre ans, et que les beaux spécimens ont tous disparu : le plus beau poisson recensé est à 23 kg, on est loin du record de Raduta. Des aménagements ont été faits depuis, qui consistent en la création de zones où des souches ont été coulées pour la prolifération de nourriture naturelle (principalement des moules), afin de nourrir les jeunes carpes qui sont issues des deux fraies annuelles. Ces zones sont signalées par des piquets blancs sortant de l’eau, à une centaine de mètres du bord. Pako nous prévient : il y a beaucoup de petites carpes. Nous pourrons en juger.

Premier problème : les deux palettes d’échantillons sont bien arrivées, mais pas celle avec les appâts et le petit matériel. Coup de fil, déception : la palette est à Budapest, pas à Bucarest, et on est dimanche. Re coups de fil, un camion part de suite, livraison prévue le lundi après midi. Ouf.

Tirage au sort : nous laissons au plus jeune le soin de sceller notre sort, et sommes situés chacun à une extrémité du lac. Belle place ? Nous n’en savons rien, Pako nous renseigne gentiment sur la méthode de pêche à adopter, un plateau et une route à trouver.


Tirage au sort, le plus jeune décide de notre sort



Nous sommes transportés, avec notre matériel, dans un vieux véhicule militaire sur notre poste, près de l’un des barrages. La barque arrivera plus tard.
La tente est montée pendant que nous sortons les cannes et préparons les lignes. Le concours commence demain matin, on a le temps. Nous avons l’autorisation d’aller sonder et de placer les repères, mais pas d’amorcer. La barque arrive tard le soir, et nous posons nos balises un peu au jugé, faute d’avoir pu reconnaître les fonds au mieux. On entend quelques équipes lancer des boules à l’eau, bizarre, mais de toutes façons nous n’avons qu’un demi seau de maïs cuit préparé à l’hôtel pour commencer. Distance de pêche autorisée 200 mètres maxi, je n’ai pas l’impression que les mètres sont les mêmes que chez nous puisque nos voisins déposent des repères dans « nos » eaux. On verra plus tard. Aucune trace d’obstacle sur le fond.


Le campement



Etrange sensation que celle de se retrouver au bord de l’eau, cannes montées, mais non pêchantes, cela me rappelle quand on n’avait pas de pêche de nuit et que l’on attendait le matin pour les lancer, sachant que les gardes pouvaient débarquer.

Ca y est, c’est lundi et nous affinons nos repérages : Dominique pêchera sur la droite, direction du barrage, sur une ancienne route à 5 mètres de profondeur, et pour ma part je déposerai sur la gauche sur un immense plateau à 230 mètres du poste. On n’a que le maïs pour commencer à amorcer, et heureusement quelques bouillettes prélevées dans les seaux à échantillons pour escher.
L’échosondeur nous indique un quantité de poissons incroyable, et nous en arrivons à en diminuer la sensibilité pour sélectionner les cibles. Quel contraste par rapport à la Plate Taille la semaine dernière où, même à fond de sensibilité, nous n’avions que très peu d’échos. Les petites carpes annoncées sont donc bien là, mais comment vont-elles réagir à nos appâts ?

En parlant d’appâts, voici enfin l’arrivée de la palette, les choses sérieuses vont enfin commencer. Nous amorçons donc raisonnablement avec des boules de 24 mm et des pellets Extasy, ainsi que des micro graines et du sticky mix.


La panoplie complète



Dominique réalise le premier départ, enfin disons la première touche. Le poisson fait 2 Kg et n’est donc pas comptabilisable (4 Kg mini)


Première carpe roumaine



Premier incident : l’équipe à la droite de Dominique lui demande de retirer ses repères car il interfère avec leur pêche. Ils veulent toute la baie pour eux seuls, largement plus des 200 mètres autorisés. Nous cédons. Parce que lorsque l’on parle du règlement aux commissaires ils nous répondent : « oui mais bon le règlement c’est pas grave ». La place amorcée est donc libérée et Dominique n’a plus que le choix de pêcher en face de lui, où rien de remarquable n’existe : fond de 7 mètres directement, et jusqu’à l’autre rive. Il tente alors un coup en bordure, juste à la cassure, et les petits carpeaux se succèdent, tous en-dessous du poids fatidique.
Pour ma part, le poste commence à fonctionner : les touches se suivent, et se ressemblent : une descente d’écureuil, style brème, ferrage (au nylon 39% à 230 mètres !), et puis un long moulinage sans savoir si c’est le plomb ou un poisson (je pêche en 140 gr Grippa) qui est au bout. Et finalement tout y est (poisson et plomb), épuisette et sac de conservation pour celles qui ont une chance d’avoisiner les 4 Kg.
Changer les appâts, ramer avec le bateau sans dame de nage 230 mètres, déposer, amorcer, revenir 230 mètres, poser la canne, ferrer, ....


Dominique pose ses lignes sur le plateau : loin, loin, loin ...
On voit la barque en haut à gauche, minuscule



A ce jeu-là on ne va pas tenir le coup ! Une vingtaine de fois ce schéma effectué, nous avons les sacs pleins de poissons et ne savons même pas si un seul fait la maille (on n’a pas pris de balance)
Au petit matin ,les commissaires trouveront une 4,2 kg et une 3,8 Kg qui sera « montée » à 4 kg (elle a maigri dans le sac lol)

Pas brillant tout cela : nous sommes crevés, et si nous ne trouvons pas une stratégie différente on va mourir épuisés et derniers. Ailleurs, les équipes situées face aux « obstacles aménagés» touchent du poisson valable, pas beaucoup, mais nettement mieux que nous.

Que faire ? Nous pêchons en fluoro carbone avec des hameçons de 4 ou 6, et n’avons pas décroché un seul poisson malgré la distance. Les montages sont donc efficaces, mais ils ne sélectionnent pas la taille du poisson. L’amorçage « lourd » (5kg de boules pour 3 cannes) a attiré nombre de petites carpes, et les grosses soit sont dérangées soit sont sur les zones avec des moules.

Nous décidons donc d’une part de pêcher tous les deux le plateau, à des distances différentes, et de diminuer l’amorçage drastiquement, un soluble sur chaque canne, et de pêcher avec de la Extasy Monster Crab 24 mm, simple ou double.

Et ça marche : nous ne ferons plus une seule petite de la nuit ! Mais pas une seule grosse non plus ! Plus aucune touche sur le poste, on n’est donc pas dans la bonne voie ...


L'attente silencieuse



Nous passons des heures sur l’eau, chacun à notre tour, pour sonder au plomb et à la tresse pour tenter de trouver des bancs de moules ou des graviers : peine perdue, nous ne trouvons que des sols sablonneux recouverts d’un peu d’algues, pas d’obstacle sauf quelques cailloux, pas de zone remarquable, même à plus de 300 mètres du bord.

Il nous reste peu de temps pour essayer de nous rattraper, mais nous ne savons plus quoi faire, ayant essayé en vain la plupart de nos ressources.


Le paquebot de service : Ah si nous avions eu un zodiac!!!



Pendant ce temps, nos voisins à qui nous avons cédé la baie viennent nous expliquer leur stratégie, en dessinant sur le sable car nous ne parlons pas le russe et ils ne parlent ni l’anglais ni le français : ils disent amorcer très peu (1 bouillette par m² maxi) et pêchent avec des 24 mm délavées. Cela ressemble fort à notre dernière nuit avec les fils solubles où nous n’avons rien pris. Info ou intox ?


Les habitantes du lac et le poste de nos voisins de droite, au pied du barrage



Dominique optera pour cette technique, pour ma part je décide de revenir à l’amorçage plus important mais uniquement à la boule, avec deux cannes montées à la 24 mm et une avec deux 20 mm. 500 gr de boules par canne comme amorçage et deux cannes en bas du plateau, juste à la cassure, et une autre plein plateau à 4m20.

Les touches reviennent, mais pas les gros poissons. Touches à revenir, jamais de départ franc. Ferrage. On connaît la suite. J’en viens à placer une canne avec deux Energizer moule écrevisse de 24 mm et un hameçon de 8. On verra.

Touche à revenir, ferrage. Impossible de dire si elle fait 1 ou 5 kg. Le poisson revient tout droit, habitude des petites entraînées par le plomb de 140 gr. Tiens un peu plus de défense en bordure, Dominique met l’épuisette à l’eau, il allume la frontale. C’est un amour blanc qui est sur le flanc et qui ne donne pas un seul coup de queue. Il passe au-dessus de l’épuisette, Dominique la lève, il est pris. Il commence alors à réaliser ce qui lui arrive et tente de sauter à tout prix mais il est bien emmailloté et c’est le premier poisson convenable que nous faisons. 9,9 kg à la pesée, on va remonter au classement.


L'amour, toujours ...



Dominique pique une 12 Kg qui viendra elle aussi sans grand combat, on aura au moins touché un poisson convenable chacun.


Enfin un poisson convenable



On était derniers, ... et on le reste, les précédents auront eux aussi fait quelques poissons, et nous échouons à un kilo d’eux pour la lanterne rouge.

Et l’autre équipe ? Pas beaucoup plus de chance, ils ont trouvé un plateau à 1 m de profondeur à 200 mètres, mais il était entouré de clôtures en barbelés et ils n’ont pas réussi à sortir un poisson de ce piège, la barque inadaptée les empêchant d’aller épuiser le poisson sur l’eau avant d’être pris dans les obstacles.
L’équipe d’en face, qui n’avait pas ce problème de clôture, a pêché ce plateau (à plus de 400 m du bord) avec succès. Enrageant de voir du poisson à l’écho et de ne pas pouvoir le sortir dans de bonnes conditions. Il n’est pas raisonnable dans ces cas-là de continuer à mutiler le poisson et leur décision de pêcher la bordure est tout à leur honneur. Ils feront toutefois quelques poissons comptabilisables dans ces conditions.


Dernière nuit, sur l'eau toujours



Samedi matin, fin de la compétition, démontage, remise des prix à l’hôtel.
Les équipes qui viennent toutes de loin s’en vont immédiatement et nous restons à quatre avec plein de temps à tuer, l’avion n’est que dimanche midi.

Pako nous propose une partie de pêche au carnassier, mais nous n’avons aucun matériel. Qu’importe, il revient avec 4 cannes et moulinets, des leurres de toutes tailles et couleurs et nous voilà partis dans son 4 x 4 vers la queue du lac.
Nous traversons quelques village des alentours, observés par les gosses qui courent dans les rues en terre, en nous frayant un chemin à travers les poules en liberté. On est revenus 50 ans en arrière, avec des « maisons » minuscules couvertes de tôles ondulées en décomposition, mais toutes surmontées d’une antenne satellite ! Avec bien sûr des Dacia (les anciennes Renault 12) sur les routes, dans un état que je vous laisse imaginer. Dur pour un peuple de sortir de siècles d’esclavage et de brimades. Et c’est à 2 jours de route de chez nous !

Nous arrivons à la queue du lac où un passage en débris a été aménagé pour traverser d’une rive à l’autre. Rien n’est solide ici, tout est fait à la hâte avec les moyens du bord.

Quelques lancers, et nous voici déjà tous avec un sandre ou un brochet, et de belle taille. Le coin en pullule, et nous en prendrons une vingtaine en une petite heure de pêche. Merci Pako de nous avoir permis ce bonheur. Tout est systématiquement remis à l’eau avec précaution, sauf un sandre qui, ayant engamé trop profondément (nous pêchons pourtant au leurre), ne repartira pas et sera apporté aux cuisines de l’hôtel.
Très belle fin de séjour qui nous a permis d’admirer des parties du lac autres que celles où nous avions séjourné, et de prendre quelques poissons en toute simplicité.



L'intendance sera aux petits soins avec nous



La soirée se terminera tard dans une merveilleuse ambiance.

Que retenir de tout cela ? Partir si loin, et réaliser de si piètres résultats ?

C’est vrai, mais les dés étaient pipés : nous nous attendions à trouver des équipes peu entraînées et inexpérimentées, et surtout un lac avec des poissons convenables.

Ca a été tout l’inverse : les équipes connaissaient très bien les postes, ne parlons pas du matériel neuf et haut de gamme disponible : zodiacs, échosondeurs, moteurs électriques avec de nombreuses batteries, ... Les poissons étaient sur des postes artificiellement aménagés, loin de nous.
Le tirage au sort ne nous a pas avantagés c’est sûr, et les autres équipes ont eu 24 heures d’avance sur l’amorçage avant que nous ne recevions enfin nos appâts. Excuses que tout cela ? Oui, bien sûr lol.

Et si c’était à refaire ? A cela je nuancerais ma réponse : y aller seul et payer les 600 euros la semaine pour les résultats que l’on sait (personne n’a vraiment fait de carton dans les équipes), je ne le recommanderais pas, il existe bien d’autres endroits plus près et plus agréables pour faire une session d’une semaine, surtout dans le domaine public.
Dans les conditions qui étaient les nôtres (enduro sponsorisé), cela nous a permis de rencontrer des personnes sympas, de renforcer les liens du team, et surtout de ne pas nous prendre la tête. Nous étions partis pour gagner (c’est raté), mais aussi pour y prendre du plaisir, ce que nous avons fait.


Dominique en pleine concentration



Personnellement, je remercie Dominique de m’avoir supporté une semaine entière (il a bien du courage), Yoann et Sylvain pour les très bons moments que nous avons passés ensemble, ainsi que Fun Fishing (Pascal, Manuella et Franck) pour nous avoir permis de réaliser ce voyage.

Un merci tout spécial à Pako pour sa gentillesse et son dévouement.

A bientôt, dans d’autres « aventures »

Fabrice

Publié par Superstar le 07-01-2008
Créé par Actorielweb