Ma première sortie 2011
Beaucoup de facteurs m’ont tenu éloigné du monde de la pêche à la carpe, notamment la venue de notre petit dernier qui nous a pris énormément de temps et qui a chamboulé notre petite vie et nos petites habitudes, sans oublier les gros travaux que nous avons entrepris dans notre maison .
Bon bricoleur (hum hum) j’ai beaucoup fais moi-même d’où le temps mis pour les réaliser.


Le chantier...



Mais après les efforts, il était grand temps de prendre un peu de réconfort, surtout en ces temps de crise, où mon travail pose pas mal de soucis .

Mais parlons enfin du sujet principal de cet article, sujet qui vous intéresse le plus bien évidemment : mon retour parmi le monde de la pêche.

Quelques jours de congé en vue, il est temps de prendre le large surtout que le fiston est lui aussi en congé, direction le bord de l’eau.
Que me reste-t-il comme appâts ? Des billes fraîches congelées feront parfaitement l’affaire et j’ai toujours mes flottantes fétiches qui m’ont si souvent sauvé du capot.

Il était initialement convenu de partir le jeudi matin et de revenir le vendredi matin, mais n’y tenant plus c’est mercredi soir que nous nous sommes finalement évadés du train-train quotidien. Juste attendre qu’Edith, mon épouse, rentre de son travail ( 18 heures) et prenne le relais avec Benji.
Remorque chargée, c’est enfin parti.

Arrivés au bord de l’eau, première déception : le poste que j'avais décidé de pêcher était occupé par des pêcheurs … et mer.. .C’est l’autre berge qui accueillera notre bivouac .
Les automatismes reviennent vite : le montage du rod-pod, le nœud de tête de ligne, le montage du bivy, … quel bonheur de ne penser qu’à mon hobby préféré sans les problèmes de la vie courante constamment en tête.
Et voilà notre première nuit au bord de mon élément préféré : l’eau.

L’agitation de l'installation terminée, c’est le moment rêvé pour prendre un petit café. Et là, les frémissement de l’eau dans les bordures proches me confirment mes craintes : la fraie a commencé. En effet, les jours précédents ont été suffisamment chauds pour monter la température de l’eau aux environs de 18°, signal pour notre cyprin favori de la saison des amours.
Que faire ? Replier ? Changer de coin ?
On verra bien demain, pour ce soir la nuit tombe et le fait d’être là en compagnie de mon fils est déjà en soi une pêche réussie.




Question stratégie, 2 cannes pêchent à la bouillette crabe, une en bordure à la graine et la dernière en « tête chercheuse » eschée d’une bouillette flottante jaune fluo BC.
Toute la nuit mes Delkim n’ont pas arrêté de biper avec le poisson de passage dans les lignes tendues, et c’est bien évidemment que ma nuit de reprise de la pêche fini par un capot, pas grave j’ai l'habitude.
Sans parler du réveil en sursaut debout devant le rod-pod en cherchant du regard la canne qui démarre sans succès malgré la sonnerie bien connue qui résonne et finalement se rendre compte que c’est la sonnerie de mon GSM (j’ai enregistré le son de mes détecteurs) pour un SMS qui me dit « alors tu prends ? ? ? ? »
Vers 4 heures c’était vraiment l’orgie et un coup d’œil dans les herbes d’eau régale mes pupille tellement elles s’en donnent à cœur joie … y'en a qui prennent vraiment leur pied...

Le petit matin levé, un coup d’œil sur la berge d’en face, cooooooooooooool plus personne. Petit déjeuner englouti vite fait, le matériel est rapidement plié dans la remorque, direction la berge d’en face.

Remontage, suivi du placement des lignes avec plus ou moins la même stratégie : 2 cannes à la bouillette sur chaque bord de la cassure,(soit 1 en bas dans +- 4 mètres et 1 au dessus dans +- 2,5 mètres de profondeur), 1 autre, mise en bordure toujours au maïs et la dernière un peu "au petit bonheur, la chance".
Fin de matinée, mon épouse et le petit viennent nous rendre visite et c’est une superbe après-midi en famille au bord du canal.
Petit à petit la faim se fait ressentir, Edith et Ludwig partent en voiture ravitailler à la friterie du coin et je vous le donne en mille … ils ne sont pas partis de 10 minutes que j’entends le chant de mon Delkim par 1 bip suivi de 2 autres quelques secondes plus tard puis démarrage violent.
Reflex qui revient très vite, je prends contact avec le poisson qui se défend par de grands coups de têtes qui en disent long, c’est une commune c’est sûr! Le poisson me prend pas mal de tresse car je n’ai pas envie de le treuiller, j’ai la place et tout mon temps.
Je ramène la belle tout en douceur et je vois les premiers remous encore loin devant moi … ça à l’air gros.
En effet, contre toute attente la belle mise « au sec » sur mon confortable tapis de réception humidifié est aussi large que haute. Une fois glissée dans le sac de pesée, verdict du peson +- 19.7 kilo GENIAL.



Ce sac de pesée est muni d’une fermeture éclair qui le transforme en sac de conservation, idéal pour faire patienter la belle pour une séance photo quelques minutes plus tard mais est trop petit pour la faire patienter un gros bout de nuit.
Petite séance photo la famille revenue, suivi de la relâche dans son élément naturel, du déjà vu mais malgré tout, moment pour moi resté magique.



Nous n’enregistrerons plus aucun mouvement le reste de notre pêche.

Je finirais en vous présentant ma nouvelle compagne de pêche : Miss Lilly



Un bulldog anglais très brave et assez frileuse (à surveiller de près) .



A ++ au bord de l’eau ?

CoYoT

Publié par CoYoT le 08-06-2011
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