Depuis le nombre d’années que je pêche la carpe, je n’avais pas encore eu l’occasion d’approcher, ni d’amorcer et de sonder mon poste de pêche autrement que de la berge.

Comme beaucoup d’entre vous en arrivant sur un poste, je me pose toujours les mêmes questions :

Quelle est la nature du fond ?
Comment amorcer aussi loin ?
Y a-t-il des obstacles sur celui-ci ?
Quelle est la profondeur ?
Et j’en passe,……...


Enfin bref, pour réussir notre sortie de pêche nous nous martelons toujours l’esprit.
Combien d’entre nous y ont déjà pensé mais ne l’ont jamais effectué en se disant "pas possible si je n’ai pas de Zod, ni d’échosondeur!"

C’est pendant mes congés d’été que l’envie d’aborder ma pêche autrement m’est venue.
N’ayant pas la place pour l’instant pour stocker un Zod avec un moteur électrique, je me suis contenté pour une première approche d’un bateau pneumatique.

Mon choix sera un INTEX Cursion_3, prévu pour 3 personnes, 3 chambres à air, dimensions 262 x 157 x 42 cm, poids 19.5 kg, matière PVC, charge Max 300kg, avec support de canne et pouvant être motorisé. Pour le prix de 100€.
Temps de gonflage : moins de 10 minutes avec une pompe manuelle fournie avec.

L’encombrement de celui-ci est très raisonnable pour le coffre d’une voiture. Le voici dans son sac avec les rames et le gonfleur!
Longueur 75 cm, Largeur 40 cm et Hauteur 35 cm.

Le voici replié seul.

Les caractéristiques étant données, revenons à mon aventure.
Après le gonflage de l’engin, la mise à l’eau est effectuée et les premières manipulations et manœuvres commencent !

Pas évident pour un novice comme moi !!!!!!
Je dois vous préciser que mes premiers exploits s’effectuaient sur la Meuse.
Il y avait du courant mais celui-ci était raisonnable.
Une fois la bête maîtrisée, une petite balade familiale s’impose.

La balade familiale étant terminée, revenons à notre approche de pêche.
Avec ce bateau, j’ai pu me rendre de l’autre côté de la Meuse pour y découvrir la nature des fonds, ceux-ci était très rocailleux avec des roches tous le long de la berge, cela m’a permis également de sonder à l’aide d’une canne équipée d’un marqueur sondeur, j’ai aussi découvert des différences de fond que auxquelles je n’avais pas pensé allant de 3m a 4.50m et aussi vite 6m de fond.

J’ai observé de nombreux obstacles comme des branches et troncs d’arbres immergés, impossible de voir à l’œil depuis la berge opposée.

On peut également découvrir au calme en dessous des branches, la vie aquatique qui bat son plein, une merveille !!!!!

Je tiens à vous signaler, qu’il faut redoubler de prudence, toujours être bien attentif au moindre bruit autour de vous, n’oublions pas que nous sommes sur des voies navigables et que des péniches chargées empruntent nos terrains de jeux, pendant mes essais j’en ai fait l’expérience, ceci dit, le bateau a bien tenu sous la pression des vagues.
Un gilet de sauvetage doit faire partie de votre équipement.

Cette approche a été utilisée plusieurs fois l’année passée, elle m’a permis la dépose de lignes en bordure d’îles et de réaliser des amorçages à la graine et au pellet.

Pour le transport des lignes, je place le montage dans un seau et un mousse est placé sur la pointe de l’hameçon, ceci par mesure de sécurité contre une éventuelle crevaison, n’oublions pas que la matière du bateau est en PVC !

Voilà, en espérant que cela donnera l’envie à certains d’entre vous d’aborder sa pêche autrement !

Un petit aperçu de l’endroit en question lors du chômage de la Meuse.

Panch.