Un ami et moi avions prévu de faire craquer nos blank sur une petite rivière à une cinquataine de kilométres de notre domicile, malheureusement nos obligations personnelles ne nous permettaient pas de partir pour de longue durée.

Nous avons donc décidé de pêcher 3 fois 4 heures, avec ce genre de pêche ultra rapide nous n'avons pas droit àl'erreur et aucun amorçage préalable ne nous est permis.

Lundi:

Arrivée sur le poste 15 heures, nous avons repéré un zone bordée de nénuphars et d'arbres immergés ainsi que des obstacles, cette zone semble être un très bon choix.

15 heures 30 tout pêche, aucun signe d'activité, rien

17 heures 05 départ: placé sur une canne en aval, le poisson se défend trés bien mais est de petite taille, elle a mordu sous un arbre qui surplombe l'eau, 5 minutes de combat et c'est une miroir de 4 kg qui rejoint l'épuisette.

Confiant de ce premier départ la canne est replacée exactement au même endroit mais rien n'y fera vers 20 heures nous repartons vers notre domicile. (déjà 100 km de faits)

Mardi: arrivée 16 heures 45

Arrivés sur les lieux un bon nombre de pêcheur au coup sont là, comme nous avons constaté que le poisson était beaucoup plus en aval nous nous chargeons comme des baudets et nous entamons une marche d'une dizaine de minutes pour arriver sur le poste de rêve, des nénuphars en veux-tu en voilà, des arbres surplombant l'eau, des petites anses dans la berge chargée en nourriture déposée par le courant, ça sent bon la carpe !!!!!

17 heures, toutes les lignes sont à l'eau tout va bien la technique est la même que le jour précédent, 4 cannes en spot avec des bonhommes de neige avec des bouillettes fluo et amorçage de bouillettes maison.

17 heure 30: le cri du Carpsounder

Un départ du tonnerre, elle bataille dur cette carpe une vrai carpe de rivière c'est le pied.

15 minutes de combat plus tard, elle est dans l'épuisette, le peson se bloque sur 6 kg.

17 heures 45: de nouveau un départ qui se soldera par un décrochage immédiat.

Mon ami commence à douter de lui ça fait 2 jours qu'il me regarde travailler, sans que lui ne puisse mettre la main à la pâte.

Nous commençons à voir de l'activité sur son poste des carpes marsouinnent et sautent sur son poste.

18 heures trente Denis entre en action.

Comme àl'habitude un départ canon, avec un combat de feu le blank de ses Spyci est mis à rude épreuve, la carpe passe dans son autre ligne je la retire donc de son pique et Denis passe en-desous avec celle où la carpe se débat comme un diable, je pose donc cette canne par terre avec le frein ouvert àfond la belle sortie de l'eau et prêt à faire la photo que nous entendons un frein qui hurle et crache du nylon. C'est son autre canne : il prend donc contact avec le fish pendant que je place la belle captive au sac pour quelques minutes, cette deuxième moumoune sortie de l'eau la séance de photo peut commencer, deux passants acceptent volontiers d'immortaliser le moment à notre plus grande joie, 5 kg et 8 kg sur la pellicule.

19 heures:

Denis replace ses cannes, une et puis l'autre, n'a t'il pas replacé sa deuxième depuis 1 minute qu'elle démarre, malheureusement le poisson se décroche, il replace sa canne que survient une touche sans suite sur son autre canne.

19 heures 50: le soleil décline.

Ils nous reste 30 minutes à pêcher, une touche à retour survient sur une de mes cannes, je regarde le swinger il descend lentement, Denis m'avertit que mon fil vient de passer de gauche à droite, c'est sûr c'est un départ latéral, je ferre et là un train me met un rush de 20 mètres, cette fois c'est du joli, le combat est épique, elle rushe en surface, sonde, essaie de rejoindre les obstacles sur la rive d'en face et puis ceux de notre berge, j'ai réellemnt mal au bras le combat dura 20 minutes, elle est dans le filet, elle est superbe longue et puissante comme je les aime.

Résultat de la pesée 9.4 kg génial en sachant que les plus gros poissons de cette rivière tournent aux alentours des 10 kg.

Remise à l'eau avec un respect que seusl les pêcheurs en no kill peuvent comprendre, je suis aux anges pensant que la journée était finie, je ne relance pas ma canne que soudain départ chez Denis le combat est aussi virulent que les autres et se solde par la capture d'une commune de 5 kg.

Et voilà 20 heures 30 il temps de retourner à la maison (200 km) une bien belle soirée avec 8 départs et 5 poissons sortis sur 4 heures de pêche.

Jeudi:

De retour sur le poste, cette journée se conclut par un phénoménal capot, 20 heures 30 retour à la maison (300 km)

Conclusion:

Nous avons trempé nos lignes là où les carpistes ne daignent pas le faire, les poissons ne sont certes pas énormes, mais le plaisir du combat est géant.

Notes technique:

Pour ce genre de pêche pas de place à l'erreur, un mauvais choix de poste et tout tombe à l'eau (preuve le jeudi) et ne pas hésiter à parcourir quelques kilométres (300 km pour 12 heures de pêche).