Le canal voilà bien une pêche des plus déroutantes que j'ai pû rencontrer, novice sur ces eaux je vais faire de mon mieux pour vous guider afin de mieux les aborder facilement.

Créés par la main de l'homme à des fins naviguables pour déservir les entreprises plus facilement à moindre coût ( à l'époque) ce sont de véritables géants de béton, la typicité des canaux vient du fait que tout y est pratiquement identique, c'est droit, de temps à autre ça tourne, de plus la naviguation y est assez conséquente selon les endroits, et pas que du plaisancier les péniches gros gabarit aussi, en bref c'est un subtil mélange d'herbe et de béton, la campagne dans la ville si l'on veut, mais le plus intéressant étant pour nous pêcheurs leur potentiel piscicole. Je vous rappelle au passage que le record du Benelux a été fait dans un canal (Kempish canal, Flandre, Belgique), là aussi les poissons sont de toute beauté avec une majorité de communes ainsi que des miroirs massives, mais patience nous y reviendrons un peu plus tard.

Certains arbres arborent leurs plus belles couleurs rougeâtres, d’autres sont nus. Les premières gelées nocturnes font leur apparition. Au petit matin une épaisse brume recouvre l’eau du canal, plus chaude que l’air. Les premiers rayons solaires percent au loin, réchauffant ainsi la nature endormie. Aucun bruit ne vient perturber la clémence du jour. En cette saison les promeneurs, si présents en période estivale, ont déserté les lieux…

Préambule

En période hivernale, le métabolisme des carpes ainsi que la quantité de nourriture qu’elles ingèrent quotidiennement sont directement liés à la température de l’eau. Il faut savoir que la température du corps de la carpe est égale à la température de l’eau.

Mais contrairement aux croyances d’antan, les carpes continuent de s’alimenter en plein cœur de l’hiver. Certes elles deviennent beaucoup moins actives et se nourrissent moins lorsque la température de l’eau diminue, mais elles continuent quand même à s’alimenter quotidiennement, par petites quantités…

A l’heure actuelle, les tresses ne jouissent pas d’une bonne réputation et ne sont pas bien connues du grand public. C’est un fait plus qu’étonnant, car il s’agit bien là d’un matériau vraiment adapté à notre pêche.

Dans l’esprit de beaucoup de personnes, qui bien souvent ne l’ont jamais utilisée, la tresse décroche ou abîme systématiquement les poissons, entraîne une mort certaine du poisson en cas de casse, etc.

Tout cela n’est que sottises ! Au travers ces quelques lignes, je vais essayer de vous passer le « virus tresse »…

Et pourtant, les avantages de la tresse sont nombreux. Premièrement, et c’est sans doute là son principal avantage, son élasticité est nulle ! C’est à dire que contrairement au nylon, elle n’absorbe pas les chocs et ne s’étend pas lors d’une traction. Ainsi, vous serez averti de la touche en temps réel, et non pas avec un décalage de plusieurs secondes comme c’est parfois le cas en nylon lorsque l’on pêche à grande voire à méga-distance.