Le monde de l'infiniment petit… Les insectes en tout genre et les nombreuses variétés de fleurs qui pavent ces berges où guettent nos cannes en action… Une richesse surprenante et déroutante où le beau côtoie l'étrange, une mine d'or pour le photographe qui a l'œil !

Cette approche est assez simple et permet d'obtenir assez facilement de fabuleux clichés à la fois originaux et amusants ! Le principe est simple : Un sujet est reproduit en photographie suivant une échelle de dimension propre à la fois à l'objectif utilisé et à la distance de ce sujet. En macrophotographie cette échelle est de 1 :1, c'est-à-dire que le sujet est reproduit sur le film (ou le capteur) à taille réelle : Un insecte de 1cm de long fera donc 1cm sur ce film, à savoir plus de 10cm sur un tirage papier de 20X30cm !!! Il devient alors possible de photographier de minuscules sujets et de mettre en valeur avec une incroyable précision ses détails et ses particularités.

Tout commence un mardi, jour de semaine comme tout les autres et dont je n’ai nullement l’habitude de pêcher…

Je regarde l’horloge, il est 16h45 et ma mère vient d’arriver donc pas besoin d’aller chercher ma sœur.

Une idée me traverse l’esprit plus rapide qu’un éclair « J’irais bien pêcher aujourd’hui » surtout que le goût amer du capot que le week-end passé m’a gracieusement donné me reste encore dans la bouche. De plus, les journées s’allongent et le soleil se couche vers 9h30.

Durant nos longues sessions, les rencontres sont nombreuses : Les sangliers venant s'abreuver près des cannes, les hérons et autres grèbes pêchant au milieu des bannières, les passereaux grapillant les restes de bouillettes, les rongeurs nettoyant les boudins du zodiac des graines tombées du seau pendant une séance d'amorçage… Autant d'opportunités de ramener chez soi quelques clichés souvenirs originaux et, c'est le propre du contexte de la pêche de la carpe, très souvent exceptionnels !